Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi: Le Matin Maroc PME s'apprête à lancer l'opération pilote de «Cap compétences accélération industrielle». Ce dispositif a pour objectif d'offrir un accompagnement individualisé aux entreprises industrielles afin de répondre à leurs besoins en ressources humaines qualifiées sur la période 2019-2020. L'opération pilote porte sur la région de Casablanca-Settat. Elle a pour objectif l'insertion en entreprises bénéficiaires de 2.000 candidats adaptés aux besoins des industriels concernés. Les importations marocaines ont légèrement augmenté au 1er trimestre. Elles ont pris 1,5% sur un an, pour atteindre 121,18 milliards de DH. En valeur, ce sont les biens d'équipement, indicateur renseignant sur l'effort d'investissement des entreprises, qui pèsent le plus sur la facture. Avec un peu plus de 31,33 milliards de DH, ils marquent une légère progression de 0,1% par rapport au premier trimestre 2018. Pour rappel, les crédits à l'équipement ont connu, selon Bank Al-Maghrib, une forte décélération sur la même période. Ils n'ont ainsi augmenté que de 2,1%, contre 12,8% un an plus tôt. L'Economiste Le Conseil de la concurrence défend son «choix politique» qui s'abreuve dans un registre constitutionnel et législatif. Driss Guerraoui, président du Conseil de la concurrence, adopte un discours direct en se déclarant contre «le clientélisme et les collusions entre les affaires et la politique». Ce manifeste s'inscrit dans un contexte où les attentes démocratiques et consuméristes sont insistantes. «Il n'y a ni pression sur le Conseil, ni tabou». Le message de son président est d'autant plus fort que la feuille de route du régulateur est sans équivoque. Sous la pression de l'UE, le gouvernement a procédé via la loi de finances 2019 à la suppression des régimes des centres de coordination, des banques et des holdings offshores. Une concession sine qua non pour éviter d'être fiché comme partenaire commercial infréquentable. Sauf que ces compromis ne sont pas suffisants. Le Maroc est appelé à prendre d'autres mesures pour se conformer aux standards internationaux de transparence et de bonne gouvernance fiscales. La question a encore une fois été soulevée au cours des 3es Assises de la fiscalité qui se sont tenues les 3 et 4 mai à Skhirat par Pierre Moscovici, commissaire européen. «Les irritants et les malentendus sont derrière nous. Je pense qu'il est temps que l'on amorce une relance de notre dialogue économique en juin prochain avant que le Conseil d'association fasse le bilan global des relations Maroc-UE», a-t-il déclaré. Aujourd'hui le Maroc La balance commerciale ressort moins déficitaire au premier trimestre de l'année. L'Office des changes relève à fin mars 2019 un allègement de 24%, soit une résorption d'environ 1,14 milliard de dirhams par rapport à l'écart enregistré une année plus tôt. En détaillant les principales composantes de la balance commerciale, il ressort que le Maroc a importé 1,74 milliard de dirhams de marchandises de plus que la même période de l'année dernière. Les achats du Maroc à fin mars ont porté sur une valeur globale de 121,18 milliards de dirhams contre 119,41 milliards de dirhams au premier trimestre de l'année précédente, soit une hausse de 1,5%. S'agissant de la facture énergétique, elle s'est atténuée au premier trimestre de l'année perdant ainsi 187 millions de dirhams de sa valeur. Saïd Amzazi, ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a proposé la date du 10 mai pour la prochaine réunion avec les syndicats de l'enseignement les plus représentatifs et les représentants des enseignants-cadres des Académies régionales de l'éducation et de la formation (Aref). L'objectif de cette prochaine réunion est de «créer un climat de sérénité pour les familles et les élèves et entamer le rattrapage du temps scolaire, qui était l'une de nos priorités», a déclaré le ministre. Ce dialogue «sera certainement fructueux et responsable et contribuera au développement de cette relation de confiance et de bonne foi entre le ministère et les enseignants- cadres des Aref». Malgré cette annonce du ministre, les cinq syndicats d'enseignement les plus représentatifs ont décidé de reprendre les mouvements de protestation. Ils ont décidé d'organiser une grève nationale de 48h les 13 et 14 mai. L'Opinion A l'issue des travaux des 3èmes Assises nationales sur la Fiscalité, 27 recommandations ont été retenues et seront prises en considération lors de l'élaboration du projet de loi-cadre portant programmation des différentes étapes de la réforme du système fiscal. Parmi ces recommandions figurent l'engagement de l'Etat à faire respecter la loi pour tous, le respect des droits économiques et sociaux fondamentaux des contribuables d'inscrire obligatoirement le droit fiscal dans les règles générales de droit. De même, les assises préconisent l'égalité devant et par l'impôt, la préservation des équilibres macroéconomiques et l'équité fiscale, la convergence des règles comptables et fiscale et le regroupent de tous les impôts et taxes dans le même code. Le Comité des ministres, plus haut organe décisionnel du Conseil de l'Europe, a accepté la demande du Maroc d'obtenir le statut d'observateur au Conseil consultatif de procureurs européens (CCPE). Selon un communiqué de la présidence du ministère public, cette décision inédite, qui intervient en reconnaissance des efforts qu'elle a consentis, est de nature à lui permettre, à travers l'obtention d'un statut juridique au sein du CCPE, de bénéficier des expertises, mécanismes et avis consultatifs de ce dernier. Même si son indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif n'a été que nouvellement instaurée, le ministère public a affirmé sa place sur le plan national et fait rayonner l'expérience marocaine en la matière à l'international. Libération La loi sur l'accès à l'information, passée à la loupe lors d'une conférence organisée par l'Organisation marocaine des droits humains (OMDH) à Casablanca. «Cette loi constitue une évolution qualitative dans la culture administrative marocaine qui était marquée par le secret», selon Mohamed Benabdelkader, ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la Réforme de l'administration. Contrairement à ce qu'en pensent certains, cette loi s'adresse, selon le ministre délégué, à tous les citoyens et pas uniquement à une catégorie professionnelle précise. La fiscalité est appelée à être renforcée pour donner plus d'autonomie aux régions. Le système fiscal des collectivités territoriales doit être réformé pour asseoir une fiscalité dynamique, corrélée à l'activité économique et tenant compte de la dimension écologique, a souligné le président de l'Association des régions du Maroc, Mohand Laensar, qui a également appelé à revoir le partage du produit de la fiscalité de l'Etat, et ce en application des recommandations des 2èmes Assises de la fiscalité de 2013 et celles de la commission consultative de la régionalisation afin de permettre aux collectivité territoriales de faire face aux besoins importants d'investissement sur leur territoire. Al Bayane Mhamed Abba, vice-président de la région de Laâyoune Sakia El Hamra, a indiqué que les Conseils régionaux de Laâyoune Sakia El Hamra et de Dakhla Oued Eddahab ont été élus démocratiquement par la population du Sahara marocain lors des élections municipales et régionales qui se sont déroulées dans toutes les régions du Maroc, y compris au Sahara, le 4 septembre 2015. Le taux de participation aux élections qui ont eu lieu dans les deux régions du Sahara marocain, à savoir Laâyoune Sakia El Hamra et Dakhla Oued Eddahab, avait atteint le plus haut taux de 79%, a précisé Abba, invité en tant que représentant élu des provinces du sud au séminaire du Comité 24 (C24) des Nations-Unies, tenu à Grenade du 2 au 4 mai. Les populations des deux régions du Sahara marocain gèrent leurs propres affaires ainsi que leur et budget, qui s'élève à 8 milliards de dollars pour la période allant de 2016 à 2021, a-t-il relevé. Les recettes fiscales brutes se sont élevées à près de 159 milliards de dirhams (MMDH) au cours de l'année dernière, en progression de 5% par rapport à 2017, selon la Direction générale des impôts (DGI). Ce montant global est réparti entre les recettes spontanées (141,2 MMDH) et additionnelles (17,7 MMDH), précise la DGI dans son rapport d'activité au titre de l'exercice 2018, notant que les recettes nettes se sont chiffrées à 149,8 MMDH, soit un taux de réalisation des prévisions de la loi de finances de 100,2%. Al Alam Dans une lettre adressée aux présidents des universités, Saïd Amzazi, ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a demandé aux présidents des universités de ne pas accorder des autorisations pour l'organisation de manifestations dans les universités ou les établissements qui en dépendent et ce, pour éviter de répéter les évènements tragiques qui se sont déroulés dans certaines universités, ainsi que les affrontements violents qui ont fait plusieurs victimes parmi les étudiants et les intervenants. La tension est montée d'un cran entre les opticiens et les ophtalmologues autour du projet de loi relatif à l'exercice des métiers de rééducation, réadaptation et de réhabilitation fonctionnelle, objet de discussions au sein du Parlement. Ainsi, les opticiens accusent les ophtalmologues de vouloir modifier ledit projet de loi pour leur interdire de mesurer l'acuité visuelle. Par ailleurs, le Syndicat professionnel national des opticiens du Maroc a annoncé, la semaine dernière, qu'il s'apprêtait à entrer en grève ce mardi, eu égard au retard qu'a pris le projet de loi en question. Al Ahdat Al Maghribia Le syndicat national des finances, relevant de la CDT, a décidé d'observer une marche de protestation le 22 courant, devant le siège du ministère des finances. Cette mesure s'explique par l'échec du dialogue avec le ministère de tutelle et l'attitude de Mohamed Benchaâboun ministre de l'Economie et des finances, qui n'a pas encore livré les résultats et les outputs de la rencontre du 24 janvier 2019. A ceci s'ajoute la non généralisation de la prime exceptionnelle pour tous les fonctionnaires dans toutes les directions, et avec effet rétroactif à partir de janvier 2015. Le comité central du PPS a souligné que le départ du parti du gouvernement demeure plausible. Les camarades de Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS, avaient, par le passé, brandi cette menace quand l'Exécutif avait supprimé, sans les consulter, le secrétariat délégué chargé de l'eau géré alors par une dirigeante de leur parti. Benabdallah a jeté un pavé dans la mare en déclarant que «le gouvernement actuel est plus faible que les précédents et que le parti n'est pas aussi à l'aise que durant les précédents gouvernements». Akhbar Al Yaoum Après avoir recueilli toutes les précieuses réflexions lors des 3èmes Assises nationales sur la Fiscalité, « nous allons nous atteler immédiatement à préparer un projet de loi-cadre qui va donner corps et sens aux travaux et leurs résultats et, ainsi, constituer le référentiel des prochaines lois de finances des cinq prochaines années », a dit le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Benchaâboun à la clôture de ces assises, tenues sous le thème « Equité fiscale ». L'abandon de la cotisation minimale en fonction du retour à la conformité des déficitaires chroniques, la simplification de la fiscalité locale et l'harmonisation de ses bases d'imposition et ses procédures avec la fiscalité de l'Etat, notamment pour la taxe professionnelle pour enlever tout frottement à l'investissement, figurent aussi parmi les principales mesures, a-t-il fait remarquer, soulignant l'importance d'intégrer la fiscalité de l'Etat, la fiscalité locale et la parafiscalité dans un seul code général des impôts et de renforcer les droits des contribuables dans un souci d'équilibre entre les droits et les obligations. Mustapha El Khalfi, ministre délégué en charge des Relations avec le Parlement et la société civile, et porte-parole du gouvernement, a affirmé lors d'une rencontre d'information à Fès, que le secteur de l'enseignement produit des générations de chômeurs, soulignant que les immenses défis auxquels fait face le secteur ont enclenché de vives critiques à l'adresse du gouvernement. Il a par ailleurs précisé que près de 270.000 enfants quittent l'école chaque année à cause du dérochage scolaire, notant que cette situation a poussé le gouvernement à décider de généraliser le soutien mensuel aux familles rurales dans le cadre du programme Tayssir afin de les encourager à inscrire leurs enfants dans les écoles primaires. Rissalat Al Oumma Le Prince Moulay Rachid a représenté le Roi Mohammed VI aux funérailles du Grand-Duc Jean de Luxembourg, qui se sont déroulées, samedi, en la cathédrale Notre-Dame. Avant la messe des funérailles, une cérémonie de recueillement a été organisée au palais grand-ducal, où est installée la chapelle ardente, pour rendre un dernier hommage au Grand Duc Jean de Luxembourg, décédé le 23 avril dernier à l'âge de 98 ans. Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, un parti qui fait partie de la coalition gouvernementale, a infirmé toutes les déclarations du chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani, dans lesquelles il n'a pas cessé d'affirmer la cohésion entre les composantes de la coalition. Benabdallah a souligné que plusieurs réformes seraient « bloquées » et que les points de divergences qui ont apparu ces derniers jours aggravent la situation et détruisent les espérances. Il a de même adressé des critiques implicites à la majorité gouvernementale. Al Massae Pour étendre leurs privilèges, les lobbies de l'enseignement scolaire privé se rebiffent contre l'Etat à cause de ce que l'Alliance de l'enseignement privé au Maroc a qualifié comme non-respect par l'Etat de ses engagements envers le secteur contenues dans l'accord cadre signé en 2007 entre le gouvernement et les représentants du secteur, notamment en ce qui concerne la formation des enseignants et les incitations fiscales. Cette Ligue a demandé à l'Etat de réaliser une représentativité juste des représentants de l'enseignement privé dans les différentes institutions liées au secteur. Cette Alliance, composée de la plupart des établissements scolaires privés, a réclamé le renforcement de la position du secteur d'enseignement privé en tant qu'entrée stratégique visant à améliorer la qualité du système éducatif. Elle a aussi souligné la nécessité de diversifier les modèles de gestion pédagogique pour ouvrir la voie à la création et adopter un guichet unique en ce qui concerne le traitement des questions du secteur afin de faciliter la gestion des affaires des établissements privés. Sur fond d'une augmentation des accidents de la circulation, le ministère de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique a renforcé les opérations de contrôle des pièces de rechange auto pour neutraliser les producteurs et les importateurs qui vendent des pièces auto ne disposant pas des conditions techniques nécessaires, ce qui met la santé des conducteurs en danger. Des commissions mises en place à cet effet ont réussi, lors de deux opérations effectuées à Fès et Casablanca, à saisir 22.000 pièces auto non conformes aux normes en vigueur. Bayane Al Yaoum Le comité central du PPS a appelé à insuffler un souffle démocratique nouveau susceptible de remédier aux sentiments d'inquiétude et de crainte de l'avenir, soulignant la nécessité pour les partenaires politiques de traiter les dossiers et les questions de fond qui retiennent l'attention des Marocains au lieu de se lancer dans une course politicienne, qui risquerait de miner davantage la confiance dans les institutions. Il a également réitéré son appel à la rationalisation des mécanismes de l'alliance de la majorité, notant que le respect du choix démocratique est le meilleur moyen de poursuivre le processus de réforme. La qualité de l'enseignement et de la formation des infirmiers et infirmières figure parmi les priorités du « Plan Santé 2025 », a affirmé le ministre de la Santé, Anass Doukkali, lors d'une rencontre organisée à l'occasion de la journée internationale de l'infirmier. Des efforts sont constamment déployés pour promouvoir la situation des infirmiers et infirmières, a-t-il ajouté, soulignant qu'après l'amélioration des situations administrative et scientifique, l'intérêt est concentré actuellement sur la mise en œuvre du système (Licence, Master et Doctorat), adopté en 2013. Quelque 6500 étudiants ont accédé au cycle de licence et 137 autres au cycle de master, au titre de l'année 2019, au niveau des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé (ISPITS), dans le cadre de ce système, a-t-il précisé. Al Ittihad Al Ichtiraki Les 3èmes Assises nationales sur la Fiscalité, clôturées ce samedi à Skhirat, ont été marquées par l'élaboration de plusieurs recommandations qui seront prises en compte dans le projet de loi-cadre portant programmation des différentes étapes de la réforme du système fiscal. Droits fondamentaux, bonne gouvernance, cohésion et inclusion sont, entre autres, les principaux points sur lesquels se sont basées les propositions formulées à l'issue de ces assises. Mohamed Benchaâboun, ministre de l'Economie et des finances a appelé, à une contribution « juste » et « équitable » des professions libérales et du grand commerce et ce, à travers un élargissement de l'assiette fiscale. Cet élargissement permettra le réaménagement de l'IR (impôt sur le revenu) et une meilleure prise en charge des dépenses sociales dans l'objectif de soutenir significativement la classe moyenne tout en préservent les grands équilibres macro-économiques, a-t-il expliqué. Driss Moussaoui, spécialiste des maladies mentales, a affirmé qu'un Marocain sur deux a un problème psychologique et que seulement un (1) patient sur 10 est traité à Casablanca. Moussaoui, qui s'exprimait lors d'une rencontre organisée par le syndicat des pharmaciens de Casablanca, a souligné qu'environ 100.000 Marocains souffrent de schizophrénie et que 100% de ceux qui ont eu trois crises psychiques connaitront une autre crise ultérieurement.