Les Algériens ont réitéré leur revendication d'une transition sans les anciennes têtes au pouvoir pour leur 10ème rendez-vous de fin de semaine. Les manifestants apportent leur réponse aux récentes manœuvres du chef d'état major Ahmed Gaid Salah. Une vaste mobilisation nationale. Les villes d'Algérie ont connu un net regain de mobilisation dans les manifestations anti-système en ce 10ème vendredi de soulèvement populaire. Les rues d'Alger, de Constantine, d'Oran, de Béjaia sont noires de monde. A Bordj Bou Arreridj, l'immense mobilisation des Algériens dans les rues a surpris dans la presse tant elle ressemblait à celle des premiers vendredis anti-Bouteflika. « Bordj Bou Arreridj renoue avec des manifestations grandioses du vendredi », a commenté en ce sens TSA. مشهد رهيب للتسونامي البشري ببرج بوعريريج.. pic.twitter.com/fEWdZVkdlu — Info Trafic Algerie (@infotraficalg) April 26, 2019 Le peuple est déterminé, et il ne lâchera point jusqu'à votre départ. #TiziOuzou #26avril2019 #Algerie_manifestation pic.twitter.com/5RIzyMPVLn — Kamal Cherif (@kdjdz) April 26, 2019 Les dispositifs policiers ont été les mêmes que les vendredis précédents, à quelques détails près, il n'y a pas eu de répression et, à Alger, les forces de l'ordre ont barricadé l'entrée du tunnel menant aux facultés. Toujours à Alger, d'importants barrages policiers ont empêché les manifestants des Wilayas voisines de rejoindre la capitale. Insultes et confiscations des drapeaux algériens aux portes d'Alger ont été dénoncés par plusieurs personnes qui ont essayé de rejoindre la capitale. La mouvement RAJ (Rassemblement Action Jeunesse) a publié un post sur Facebook pour dénoncer cette forme de répression. »Le pouvoir veut fermer les portes d'Alger aux Algériennes et aux Algériens » a écrit le RAJ, le mouvement a par ailleurs dénoncé « des méthodes qui renseignent sur la volonté du régime autoritaire et de sa détermination de confiscation de la révolution populaire du 22 Février ». URGENT Le pouvoir veut fermer les portes d'Alger aux Algériennes et aux Algériens, le recours au méthodes de la… Publiée par RAJ-Algerie sur Vendredi 26 avril 2019 Alors que ces derniers jours, une vague de limogeages et d'arrestations dans le milieu des affaires a secoué le pays, notamment les frères Kouninef, le patron des patrons Ali Haddad, ou encore Issad Rebrab…. Les arrestations des puissants oligarques algériens n'a pas semblé calmer les revendications de la rue qui ne voit pas ces arrestations d'un bon œil car, pour eux, ces arrestations semblent être surtout des règlements de comptes pour se débarrasser des proches du clan Bouteflika. Bien que dans ses discours, le nouvel homme fort d'Algérie, le général Gaid Salah a soutenu que la justice allait réprimer en toute indépendance les personnes impliquées dans dans affaires de corruption, la rue répond que nenni. Certains réclament à présent le départ de Gaid Salah et l'arrestation de Said Bouteflika.