Les Algériens sont sortis dans la rue ce vendredi 16 août, pour la 26e fois consécutive depuis le 22 février, pour réclamer le départ du régime et de ses symboles, rapporte le site d'information TSA (Tout Sur l'Algérie). "Ils ont réitéré leurs principales revendications relatives à l'instauration d'un Etat civil et démocratique, dit non au dialogue avec le Panel de Karim Younes (ex-président de la Chambre basse et ancien ministre de M. Bouteflika, NDLR) et surtout réaffirmé leur détermination à poursuivre leur mouvement jusqu'à la satisfaction de leurs revendications", poursuit le journal électronique algérien . Dans une déclaration à TSA, le sociologue Nacer Djabi prévoit d'ailleurs un retour en force du hirak à partir de septembre. Les manifestations se sont déroulées à Alger, Oran, Constantine, Tizi Ouzou, Tiaret, Bouira, Bordj Bou Arreridj, Chlef, M'sila, Mostaganem, Bejaia, Annaba, Blida…, indique TSA. "C'est ou nous ou ce pouvoir, on ne va pas s'arrêter", scandent les manifestants, pour un 26e vendredi consécutif d'un mouvement de protestation. Ils continuent de réclamer le départ du pouvoir de tous ceux ayant accompagné, durant ses 20 ans de présidence, Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission le 2 avril, sous les pressions conjuguée de la rue puis de l'armée. Des dizaines de véhicules de police sont garés des deux côtés de la rue, sur une partie du parcours emprunté par la manifestation. Le dispositif semble toutefois avoir été légèrement allégé par rapport aux dernières semaines, selon des medias.