Une convention-cadre visant à promouvoir la notion et la pratique du volontariat parmi les jeunes a été signée, mercredi à Rabat, entre le ministère délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile et le Collectif marocain du volontariat. Signée par le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, Mustapha El Khalfi et le président du Collectif marocain du volontariat, Mahmoud Alioua, cette convention-cadre vise à réaliser des missions de volontariat dans les domaines social, environnemental et culturel, à promouvoir le volontariat chez les jeunes et à encourager et développer le volontariat contractuel national et international. L'ambition est, également, d'acquérir les compétences et le savoir-faire en matière de dialogue et de plaidoyer civil, par l'organisation d'activités, réunions, séminaires et sessions de formations, ainsi que par le biais de la consolidation du rôle des associations dans la réalisation des objectifs du développement durable. La convention-cadre, signée à l'occasion de la journée nationale de la société civile (13 mars), porte sur une coopération conjointe entre les deux parties, afin de réaliser des programmes et des activités dans les domaines du renforcement des capacités des associations de la société civile, du volontariat et du plaidoyer civil en vue de contribuer à mettre en œuvre les objectifs du développement durable. Les établissements d'aide sociale Dans une déclaration à la MAP, il a souligné que les enjeux dans lesquels le Maroc est engagé ont permis d'accorder une grande importance au rôle de la société civile dans l'amélioration de l'emploi et la réduction du taux de chômage, faisant observer le rôle joué par les établissements d'aide sociale qui offrent des opportunités d'emploi, à travers 1.200 associations engageant près de 10.000 personnes, notamment dans les domaines de l'alphabétisation, l'enseignement primaire et la promotion des valeurs de solidarité. Le prix de la société civile vise à récompenser les associations actives pour leurs rôles cruciaux dans le renforcement des efforts du Maroc visant à avancer sur la voie des pays émergents, a-t-il indiqué, notant que la troisième phase de l'INDH prévoit l'axe de l'auto-emploi par le biais des associations, qui nécessite un système fiscal approprié et une politique incitative d'accompagnement, en vue de garantir la pérennité de l'action associative. L'accès au marché du travail M. El Khalfi a, également, cité le partenariat entre l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) et les Conseils des régions, à travers le programme de soutien des associations, dans l'objectif de les mettre à profit comme étant des espaces permettant de soutenir l'emploi et l'accès au marché du travail. De son côté, M. Alioua a indiqué que la signature de la convention est une incarnation du partenariat entre le ministère et les organisations de la société civile, faisant savoir que cette convention s'inscrit dans un processus d'action commune qui a abouti à une proposition de loi régissant le volontariat visant la contribution dans le développement de la société. La convention-cadre signée avec le ministère comprend des programmes s'étalant sur des années et qui sont liés principalement au volontariat, au plaidoyer et à la diplomatie parallèle, a-t-il dit.