Le mouvement des Gilets jaunes en France organise, ce samedi 9 mars, son acte 17, dans une quête de « régénération » après l'essoufflement clair des deux actes précédents, marqués par une mobilisation en perte de vitesse. En effet, le mouvement semble s'essouffler au fil du temps, après presque quatre mois d'existence. Pour l'acte 16, 39.300 manifestants avaient été recensés en France par le ministère de l'Intérieur, dont 4.000 à Paris. Il est également prévu que cet acte 17 « surfe » sur le 8 mars, à savoir la journée internationale des droits de la femme. De fait, les femmes « gilets jaunes » ont appelé à une manifestation déclarée dans Paris, à partir de 11H00 entre les Champs-Elysées et le parc du Luxembourg. Objectif: faire « converger toutes les mobilisations ». Les GJ sont donc ben partis pour un week-end de mobilisation placé sous le signe « Acte décisif: nous ne bougerons pas », qui propose de camper et de faire un sit-in sur le Champ de Mars à Paris, mais aussi à Lyon, Besançon, Strasbourg, Lille, Bordeaux, Montpellier, Avignon, à Quimper ou encore au Puy-en-Velay. Dès vendredi soir, une trentaine de manifestants ont tenté d'installer quelques structures près de la Tour Eiffel, mais ont rapidement été délogés par les forces de l'ordre. « A défaut de l'annonce de vraies mesures, nous resterons sur place tout le week-end et au-delà si nécessaire », assure la page Facebook de l'événement, qui compte 1.400 participants déclarés sur Facebook et 6.000 « intéressés ». Le rassemblement de ce samedi, intervient à « un samedi » de celui « géant » du 16 mars qui coïncidera avec la fin du grand débat national. Pour cet Acte 18 (de samedi prochain), les GJ espèrent rassembler « la France entière à Paris » pour lancer un « ultimatum » au gouvernement. L'objectif affiché du mois de mars est de renouer avec l'esprit des débuts, lorsque le mouvement avait rassemblé 282.000 personnes à travers la France le 17 novembre.