Les délégations arabes ayant paris part, dimanche à Alger, à la 38ème session de la Commission de la femme arabe ont plaidé pour « un consensus arabe » autour d'une déclaration unifiée sur la déclaration et le Programme d'action de Pékin sur les femmes au pouvoir et leur participation au processus de décision. Cette déclaration unifiée sera présentée devant la 64e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW64), prévue en mars 2019. Les délégations arabes ont, également, appelé à la nécessité de trouver des canaux transparents pour la promotion de l'échange des expériences et des expertises arabes en matière de protection de la femme et de ses droits. Cela passera par la révision et l'actualisation des cadres réglementaires arabes, afin d'être au diapason des exigences internationales des pays arabes et des résolutions du Conseil de sécurité relatives à la femme, à la sécurité et à la paix. Ces délégations se disent convaincues que « l'autonomisation et la promotion de la femme, outre le renforcement de ses capacités et sa protection contre tout type de discrimination, de marginalisation, d'exploitation et de violence, constituent le meilleur moyen permettant la stabilité des pays arabes et la réalisation de la paix et du développement ». Bassima Hakkaoui représente le Maroc Le Maroc a pris part aux travaux de cette 38ème session de la Commission de la femme arabe par une délégation conduite par la ministre de la Famille, de la solidarité, de l'égalité et du développement social, Bassima Hakkaoui. Placée sous le slogan « La protection sociale pour l'autonomisation de la Femme », cette session a connu plusieurs interventions portant essentiellement sur « La femme et l'agenda du développement durable 2030 dans la région arabe », « La lutte contre les violences à l'égard des femmes », et « La femme, la sécurité, la paix et la lutte contre le terrorisme ». Les participants ont également abordé les préparatifs de la 63e session de la Commission onusienne de la condition de la femme et les questions à l'ordre du jour du Secrétariat général technique 2019-2020.