Le département de l'eau est « déterminé à poursuivre la mise en œuvre de tous les projets hydrauliques » dans le bassin du Sebou, a assuré, mercredi à Fès, le secrétaire général du département de l'eau au ministère de l'équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, Abdallah El Mahboul. Le responsable, qui présidait une réunion du Conseil d'administration (CA) de l'Agence du bassin hydraulique du Sebou (ABHS) au titre de l'année 2018, a cité tout particulièrement les projets des barrages d'Ouljate Assolatne et Mdez. Rappelant que l'eau reste une « ressource limitée », qui se caractérise par le manque de régularité du fait des changements climatiques, M. El Mahboul a souligné que malgré ces contraintes, le Maroc a pu « garantir sa sécurité hydrique, à la faveur d'une politique nationale clairvoyante », même durant les périodes de sécheresse. Situation hydrologique au cours de la saison 2017-2018 De son côté, la directrice de l'ABHS, Samira El Haouate, a souligné que la situation hydrologique au cours de la saison 2017-2018 a été caractérisée par des précipitations pluviométriques dépassant de 14% la moyenne ordinaire. Mme El Haouate a ajouté que les principaux barrages du bassin ont enregistré des apports d'eau estimés à 4.912 millions m3. Elle a aussi souligné que les lâchers d'eau à partir des retenues des barrages ont été de l'ordre de 3.645 millions m3, dont 3.059 M m3 pour la production de l'énergie, 24 Mm3 pour l'alimentation des villes en eau potable et 34 Mm3 en tant que débit sanitaire dans les barrages. Les précipitations de l'année actuelle ont permis d'améliorer le volume des eaux des barrages qui dépasse actuellement les 4 milliards de m3 au niveau du bassin du Sebou, a fait savoir Mme El Haouate. A signaler que cette réunion a vu la signature de conventions de partenariat. La première a été conclue entre l'ABHS et Mediterranean WWF (Fonds mondial pour la nature) axée sur la réalisation de projets communs relatifs à la protection des ressources hydriques et le renforcement des compétences. La seconde, qui lie l'ABHS et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), porte sur la réalisation d'un projet modèle à Fès sur le traitement des déchets des unités de trituration d'olives.