Il est Marocain et il siège au Parlement Jeunesse du Québec (PJQ) au Canada. Il s'agit de Nizar Berdai, un jeune homme ambitieux qui a pu se tracer, malgré son jeune âge, un parcours atypique au Canada et devenir la voix de la jeunesse et de la communauté marocaine au sein d'une importante instance politique étrangère. « Je suis passionné de politique et d'économie depuis mon jeune âge », a confié Nizar Berdai lors d'une interview exclusive accordée à Hespress Fr où il raconte son vécu, ses expériences, ses ambitions ainsi que ses projets. D'ailleurs, son pays natal, le Maroc, est en premier plan dans le viseur de ses projets d'avenir. Le Parcours d'un jeune Marocain au Canada Après l'obtention de son bac en 2015 au lycée Paul Sabatier de Salé, Nizar s'est envolé pour le Canada afin de poursuivre ses études en sciences politiques à la prestigieuse Université de Montréal, et enchaîner avec un Bachelor en sciences politiques à l'HEC Montréal et un second Bachelor également en sciences politiques à l'Université McGill. Du haut de ses 21 ans, Nizar Berdai a eu une vie para-universitaire riche en expérience qui a contribué « indéniablement » à sa formation et lui a « ouvert des portes pour acquérir la maturité civique, les outils techniques et les compétences politiques nécessaires ». Tout cela lui a permis d'assumer des postes de responsabilité dans différents comités étudiants notamment à HEC. « J'ai été Vice-président Finance de l'AIESEC HEC puis aussi Vice-président aux affaires externes du Journal l'Intérêt d'HEC, et grâce aux différentes simulations auxquelles j'ai eu la chance de participer, à savoir la SPECQUE (Simulation du Parlement Européen Canada-Québec-Europe) , l'OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale), l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) », a déclaré Nizar Berdai, avant d'ajouter : « toutes ces expériences m'ont conduit tout naturellement à siéger au Parlement jeunesse du Québec, dans le cadre de sa 69ème législature ». Interrogé sur son siège au Parlement Jeunesse du Québec, Nizar Berdai a tenu à préciser qu'il n'a pas été élu comme mentionné dans plusieurs médias marocains, ni le seul marocain à siéger au sein de cette instance : « Je tiens à expliquer que je n'ai pas été élu mais plutôt choisi, compte tenu de mes compétences et de mon parcours, pour participer à la 69ème législature du Parlement Jeunesse du Québec. Je ne suis pas non plus le seul marocain à siéger au PJQ puisque cette simulation parlementaire date de 69 ans et on se sait pas si un autre marocain est déjà passé par là ». A propos du Parlement Jeunesse du Québec Le Parlement Jeunesse du Québec a été fondée en 1949. Chaque année, le comité exécutif, encadré par le conseil d'administration, met sur pied une simulation parlementaire et journalistique rassemblant une centaine de jeunes québécoises et québécois, âgés de 18 à 25 ans. La simulation est créée bénévolement par des jeunes, afin qu'une centaine de jeunes québécois puissent se retrouver du 26 au 30 décembre à l'Hôtel du Parlement de Québec pour reproduire le fonctionnement de l'Assemblée nationale. Occupant les sièges de véritables députés, les participants émettent leur opinion, préparent leurs interventions en Chambre, défendent leur point de vue, et sont appelé.e.s à voter pour ou contre des projets de loi entièrement rédigés par leurs pairs. Ainsi, le temps d'une brève législature, les participant.e.s du Parlement jeunesse du Québec apprennent les rouages de la démocratie québécoise et du journalisme politique. Le projet prometteur de Nizar Berdai pour les jeunes Marocains Nizar Berdai est actuellement en cours de négociation avec des responsables Marocains pour la mise en place d'un « parlement dédié aux jeunes Marocaines et Marocains âgés de 17 à 27 ans, de divers horizons et de formations diversifiées, s'inspirant du modèle de la chambre des représentants marocaine. Il y aura donc une seule particularité c'est que cette simulation sera sans aucune représentativité partisane ni ligne politique à suivre mais un jeun d'alternance majorité/opposition, afin de fluidifier le jeu politique« .