Nouveaux rebondissements dans l'affaire Tariq Ramadan poursuivi pour viols par au moins deux plaignantes. En effet, ces deux dernières pourraient être dans l'obligation de retirer leurs plaintes. Les juges ont justement examiné, ce jeudi 17 janvier, ces nouveaux éléments mis en lumière par la défense de l'islamologue, qui pourrait finalement obtenir gain de cause. Ses avocats auraient « retracé » l'échange de SMS entre Ramadan et ses présumées victimes et la découverte a été de taille. Dans cet échange « abondant » de messages, un en particulier pourrait tout changer et embarrasser réellement les plaignants. L'une d'elles a adressé à Ramadan un SMS où elle admet implicitement avoir apprécié « le jeu de séduction » que l'islamologue a toujours invoqué pour se défendre des accusations de viol. Si elle se plaint d'une certaine violence, elle n'en prouve pas moins le caractère consenti de la relation, alors que durant tout le procès elle ne cessait de « fustiger un acte violent auquel elle n'aurait jamais été consentante, aurait en fait pensé l'inverse à la suite des faits ». L'autre plaignante principale aurait, elle, été décrite par les enquêteurs comme une « personnalité compliquée à comprendre » et « ambivalente ». Autant de nouveaux faits qui pourraient inverser le cours de ce procès qui dure depuis le 2 février 2018. À l'époque, le prédicateur suisse était mis en examen pour deux viols, faits qu'il conteste fermement. Assurant n'avoir jamais eu de relation sexuelle avec les plaignantes, ce dernier invoque « un jeu de séduction », pour finalement admettre des « rapports consentis ». En novembre dernier, il était sorti de détention provisoire, son état de santé en dégradation ayant été mis en avant par sa défense. Lire aussi: Liberté sous conditions pour Tariq Ramadan