Des sources bien informées ont indiqué que le marocain Youssef El Asrouti actuellement établi aux Pays-Bas, serait un « activiste radical » qui promeut des idées anti-marocaines. Refoulé d'Allemagne, le personnage tente de se frayer un chemin parmi les radicaux et tente d'obtenir l'asile politique. Contrairement aux rumeurs, il n'est pas proches des renseignements marocains. En réalité, c'est l'un des personnages les plus éloignés de la cause nationale marocaine. Même s'il n'est pas « rifain » de souche, El Asrouti s'est démarqué en étant l'un des activistes les plus radicaux du Hirak du rif évoluant en Europe. Il fait partie du « courant républicain », emmené à Düsseldorf par Jabir El Ghadioui dit « Yuba » qui est proche des renseignements algériens. Le ressortissant marocain a été refoulé d'Allemagne en mai 2018, puis s'est échappé aux Pays-Bas, indique les mêmes sources. Il participe activement à l'élaboration et à l'exécution de plusieurs projets à caractère subversif de la « contestation rifaine » en Europe. Il tente de plusieurs manières, et des plus virulentes, pour « prouver » qu'il est un opposant semble-t-il menacé afin d'obtenir le précieux sésame, l'asile politique en Allemagne qui lui permettrait de rester sur le territoire européen alors qu'il s'y trouvait en séjour illégal. En mars 2018, El Asrouti avait été arrêté par les autorités allemandes et incarcéré dans un centre de réfugiés dans l'attente de son extradition vers le Maroc. Depuis cette première tentative d'expulsion par l'Allemagne, son activisme a pris plus d'ampleur, allant jusqu'à avoir des propos portant atteinte à la personne du Roi et appelant à l'indépendance du Rif. Ce déchainement contre le Maroc devait, semble-t-il, envoyer le message aux autorités allemandes qu'il serait en danger s'il devait être refoulé dans son pays étant donné ses positions des plus radicales. En mai, à la suite du refus de sa demande d'asile politique en Allemagne, le Consulat marocain à Düsseldorf a été sollicité pour lui délivrer un laissez-passer. Lors de son expulsion, l'homme s'est violemment débattu avec la police à son arrivée à l'aéroport ce qui a poussé les éléments de la police à renoncer à son embarquement. Le 1er juin, à sa sortie d'incarcération grâce à un avocat payé par Yuba, El Asrouti va plus loin et publie une lettre dans laquelle il dit renoncer à sa nationalité marocaine et retirer son allégeance au Roi, dans une nouvelle tentative d'influencer les autorités allemandes afin de lui octroyer l'asile politique. Actuellement, Youssef El Asrouti se trouve aux Pays-Bas, où il a introduit une nouvelle demande d'asile auprès des autorités compétentes, insistant sur le fait qu'il est recherché au Maroc à cause de son activisme pour l' »indépendance du Rif ».