Omar Hilale, ambassadeur et représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, n'en est pas à son premier exercice de style. Armé de sa légendaire verve, aiguisée pour l'occasion et de sa maîtrise des rouages diplomatiques, il a une fois de plus usé de son droit de réponse pour déconstruire méthodiquement l'échafaudage de mensonges soigneusement dressé par certains adversaires du Royaume. Face à une offensive aussi peu crédible qu'insistante, Hilale n'a pas hésité à répondre du tac au tac, transformant la tribune de l'ONU en véritable ring verbal. Sans fioritures, il a pris point par point les accusations et contre-vérités pour les réduire en poussière, mettant en lumière l'incohérence de ceux qui persistent à attaquer la position marocaine sur des bases aussi bancales. Chaque affirmation mensongère a trouvé sa réponse tranchante, confirmant une fois de plus que, sur la scène internationale, le Royaume du Maroc sait défendre ses intérêts avec force et détermination. En effet, le 28 septembre 2024, la tribune de l'ONU a vu un nouvel épisode de l'interminable dispute autour du Sahara marocain. Droit de réponse : démolition en trois actes Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, pensait sans doute marquer des points avec un discours truffé de contrevérités, mais c'était sans compter sur un Omar Hilale, des plus beaux jours. L'ambassadeur permanent du Maroc auprès des Nations Unies, avec la précision d'un chirurgien et la verve d'un diplomate aguerri, a rapidement pris la parole pour remettre les pendules à l'heure et démonter point par point les accusations de son homologue algérien. L'exercice est devenu, certes, familier pour Hilale, mais il n'en est pas moins percutant. D'entrée de jeu, il commence par exprimer son déplaisir de devoir répondre à un « pays frère », tout en rappelant que le silence n'est pas une option quand des contrevérités sont jetées en pâture à la communauté internationale. Le décor est planté : ce n'est pas par plaisir, mais par devoir que Hilale va se lancer dans ce droit de réponse. Première contrevérité : le Sahara marocain, toujours colonisé selon l'Algérie Premier mensonge démoli : l'idée que le Sahara marocain serait encore une terre à décoloniser. Omar Hilale a rappelé avec force que le Sahara est bel et bien réintégré à la mère patrie depuis un demi-siècle, dans le cadre de l'accord de Madrid, entériné par la communauté internationale. Quant à l'Algérie, elle semble coincée dans un autre temps, celui de la guerre froide, selon les mots cinglants de l'ambassadeur marocain. Deuxième contrevérité : l'Algérie, prétendue supportrice du processus de paix La « poudre aux yeux », c'est ainsi que Hilale a qualifié la posture algérienne face aux efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara. Alors que l'Algérie clame son soutien aux négociations, elle refuse en réalité de s'asseoir à la table, elle qui est la première concernée. Hilale n'a pas manqué de souligner cette contradiction flagrante, rappelant que l'Algérie pose constamment des conditions à sa participation, et refuse de reconnaître son rôle clé dans ce conflit régional. En d'autres termes, l'Algérie dit une chose et en fait une autre, un jeu bien connu sur la scène diplomatique. Troisième contrevérité : le Maroc, accusé de falsification de la réalité Enfin, la dernière cartouche a été tirée lorsque l'Algérie a osé accuser le Maroc de « falsifier la réalité ». Une attaque qui a fait sourire l'ambassadeur marocain. Hilale a alors rétorqué en énumérant la liste impressionnante de pays soutenant l'initiative marocaine d'autonomie pour le Sahara, ainsi que les nombreux consulats ouverts dans les provinces du sud. Un aveuglement volontaire de la part de l'Algérie, qui refuse de voir le développement fulgurant du Sahara marocain, ses infrastructures modernes et ses projets ambitieux. « Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir », a lancé Hilale avec ironie. L'Algérie, source des maux du Sahel ? Dans un dernier commentaire, Hilale a pris soin de remettre l'Algérie face à ses propres contradictions sur la question sahélo-saharienne. Alors que le ministre algérien pointait du doigt les menaces terroristes et séparatistes dans la région, Hilale a rappelé que c'est précisément l'Algérie qui sert de refuge à ces mêmes éléments déstabilisateurs. La solution est simple, selon lui : l'Algérie doit cesser son ingérence et laisser les pays de la région décider de leur propre destin. Le clou de la réponse d'Hilale est peut-être cette phrase : « On ne peut pas cacher le soleil, particulièrement celui du Sahara « . Une formule qui illustre parfaitement la réalité : le développement du Sahara marocain est une évidence que même les plus farouches opposants ne peuvent nier. Mais, pour l'Algérie, le déni reste l'arme de choix, au risque de se retrouver de plus en plus isolée sur la scène internationale. Une nouvelle démonstration éclatante de la maîtrise diplomatique marocaine, incarnée par Omar Hilale, qui ne laisse rien passer, pas même la plus petite ombre de mensonge.