Hespress a obtenu des informations exclusives sur l'affaire du « Groupe Al-Khair » à Tanger, impliquant 11 individus, dont 9 femmes et 2 hommes, actuellement poursuivis en justice. L'affaire a éclaté après une violente altercation entre deux femmes dans un centre commercial de la ville, révélant un scandale bien plus vaste. Selon des sources bien informées, une fois les deux femmes conduites au poste de police, il est rapidement apparu que cette dispute, qui impliquait la directrice du « Groupe Al-Khair » et l'une de ses membres, n'était pas un simple différend personnel. Elle cachait en réalité de nombreux secrets, promettant des développements surprenants. Les mêmes sources précisent que la membre en question avait rencontré la directrice pour exiger le remboursement de la somme qu'elle avait investie, souhaitant ainsi se retirer du groupe. Face au refus catégorique de la directrice, la situation a dégénéré en une bagarre, menant à l'intervention des forces de l'ordre. Cet incident a marqué le point de départ de l'affaire, et depuis, les plaintes affluent de toutes parts, alimentant un débat national sur cette affaire controversée. Les sources de Hespress anticipent que cette affaire, qui capte l'attention de l'opinion publique marocaine et de la diaspora, continuera à faire couler beaucoup d'encre dans les jours et semaines à venir. À l'origine de cette affaire, trois femmes à Tanger ont décidé de porter plainte, espérant récupérer leurs investissements. Certains avocats impliqués dans le dossier estiment qu'il serait possible de restituer les sommes investies, à condition de ne pas inclure les bénéfices promis par les dirigeants du groupe. Le montant total des réclamations formulées par les plaignants s'élève à 7,2 milliards de centimes, incluant les bénéfices que le groupe avait promis en contrepartie des contributions. Une somme colossale qui illustre l'ampleur du scandale. Selon les mêmes sources, l'affaire touche potentiellement plus d'un million de victimes présumées, parmi lesquelles figurent des personnes aisées, des responsables et des grands commerçants de la ville. Certains auraient perçu des sommes et des profits « injustifiés » pouvant atteindre plus de 300.000 dirhams. Les révélations mettent également en lumière une stratégie douteuse du groupe, qui ciblait principalement des femmes issues de milieux modestes, telles que des femmes de ménage ou des ouvrières dans le secteur du textile. Pourtant, des contradictions troublantes émergent : par exemple, une femme de ménage réclame la restitution d'une contribution de 500.000 dirhams, soulevant des interrogations sur le véritable profil des victimes. Certaines d'entre elles semblent être les figures de proue d'individus plus fortunés, qui auraient profité du système, tandis que d'autres, n'ayant pas bénéficié des retombées promises, exigent aujourd'hui réparation. Affaire à suivre ...