La grâce accordée par le Roi Mohammed VI aux agriculteurs de la province de Taounate impliqués dans des affaires liées à la culture illicite du cannabis est une décision ayant une portée humaniste profonde , a affirmé, mardi, le directeur provincial de l'Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) à Taounate, Ihssane Sidki. La décision royale à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple est une initiative multidimensionnelle et humaniste avant tout, avec une portée sociale et économique, a souligné Sidki dans une déclaration à la MAP. Il a ajouté que les agriculteurs travaillant dans le secteur du cannabis dans la province de Taounate sont particulièrement heureux de cette sollicitude royale, notant qu'un certain nombre de présidents de coopératives ont afflué à la direction provinciale de l'ANRAC pour d'amples d'informations sur les procédures d'adhésion des cultivateurs n'ayant pas bénéficié des mesures lancées par l'agence au cours des deux dernières années pour avoir commis des délits liés au travail dans le secteur du cannabis sans autorisation. Il a poursuivi que pour les personnes qui faisaient l'objet de poursuites, la grâce royale a suscité un grand soulagement parmi les agriculteurs et leurs familles. Selon les données de la province de Taounate, quelque 1.341 personnes originaires de la province ont bénéficié de la grâce que le Roi Mohammed VI a bien voulu accorder à 4.831 individus condamnés, poursuivis ou recherchés dans des affaires liées à la culture du cannabis, à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple. Sur ce total, 45 personnes étaient en situation de détention, 1.083 en liberté et 213 individus étaient recherchés.