Les récents propos de l'ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, ont provoqué une véritable onde de choc au sein du régime militaire totalitaire algérien. Ses déclarations sur les relations bilatérales entre l'Algérie et le Maroc, ainsi que sur le dossier du Sahara marocain, ont mis en lumière des vérités qui dérangent le pouvoir en place à Alger. Elizabeth Moore Aubin a rappelé le soutien des États-Unis à la souveraineté marocaine sur le Sahara, qualifiant la reconnaissance de l'ancien président Donald Trump de « décision historique ». Elle a indiqué que cette reconnaissance avait effectivement compliqué ses tâches diplomatiques en Algérie, où elle a pris ses fonctions en février 2022. Malgré cela, l'administration Biden n'a pas modifié cette position, la considérant comme une « réalité historique . Engagement pour une solution durable L'Ambassadrice, dans une interview avec le journal algérien « La Patrie News », a souligné l'engagement des États-Unis à soutenir les efforts du Secrétaire général de l'ONU et de son envoyé spécial pour le Sahara, Staffan de Mistura, afin de trouver une solution durable à ce conflit. « Ce sujet a été notre principal focus au cours des trois dernières années et demie », a-t-elle déclaré, insistant sur le fait que Washington considère le plan d'autonomie marocain comme une solution viable depuis 2008 . En réponse à une question sur l'opposition américaine à un référendum d'autodétermination, Moore Aubin a clarifié que les États-Unis recherchent une solution qui réponde aux besoins des Sahraouis, mais qui aille au-delà de l'impasse actuelle. Elle a réaffirmé que toute solution doit exclusivement passer par l'ONU et son envoyé personnel . La normalisation Maroc-Israël Une partie significative de l'entretien a été consacrée à la normalisation des relations entre le Maroc et Israël. Moore Aubin a fermement rejeté l'idée que cette normalisation soit la cause des tensions en Afrique du Nord. « Israël ne représente pas une menace réelle pour l'Algérie », a-t-elle affirmé, ajoutant que de nombreux autres facteurs contribuent aux tensions dans la région. Lorsqu'on lui a demandé de commenter les déclarations d'un ministre israélien qui aurait menacé l'Algérie en raison de sa proximité avec l'Iran, Moore Aubin a minimisé l'importance de ces propos. « Il est crucial de faire la distinction entre les commentaires diplomatiques et les menaces réelles », a-t-elle souligné, insistant sur le fait qu'Israël ne constitue pas une menace pour la souveraineté ou l'intégrité territoriale de l'Algérie . Les relations entre Rabat et Alger Sur la question des relations tendues entre le Maroc et l'Algérie, l'ambassadrice a exprimé l'espoir que les deux pays puissent un jour devenir amis. Elle a insisté sur le fait que les États-Unis maintiennent des relations amicales avec les deux nations et ne cherchent pas à exacerber les conflits. « Ce que nous souhaitons, c'est que les Algériens et les Marocains s'assoient ensemble pour discuter de leurs intérêts communs et de leurs relations, en tenant compte des familles des deux côtés », a-t-elle conclu . Les déclarations de l'ambassadrice Elizabeth Moore Aubin révèlent des vérités gênantes pour le régime totalitaire algérien, remettant en question ses positions et ses stratégies diplomatiques. En soutenant fermement la souveraineté marocaine sur le Sahara et en minimisant les tensions liées à la normalisation avec Israël, les États-Unis affirment une position claire et cohérente. Cette interview met en lumière les défis diplomatiques auxquels sont confrontées les relations algéro-marocaines et souligne l'importance d'un dialogue ouvert et constructif pour la stabilité régionale.