Mohammed Bousfiha, connu sous le pseudonyme de « Momo » a repris l'antenne sur Hit Radio pour animer son émission « Momo Morning Show », quelques semaines après sa condamnation à 4 mois de prison ferme suite à l'affaire du « vol à l'antenne » qui a éclaté sur son autre émission « Momo Ramadan Show » lors du mois sacré. Momo a repris ses activités, lundi 24 avril, présentant de nouveaux sujets sur sa célèbre émission « Momo Morning Show », diffusée sur Hit Radio durant laquelle il n'a pas évoqué ses démêlés avec la justice. Selon Hespress, qui cite des sources proches du dossier, le présentateur marocain devait reprendre l'antenne il y a quelques jours, mais son état psychologique suite à sa condamnation ne lui permettait pas de retourner travailler. Pour rappeler l'affaire, les services de sécurité de Casablanca avaient ouvert une enquête suite à la diffusion d'une vidéo virale provenant de la station Hit Radio. Dans cette vidéo, un auditeur se plaignait d'un vol de téléphone survenu pendant un appel à la station et critiquait l'absence de réaction des forces de l'ordre face à sa plainte. Un incident qui s'est avéré faux. Suite à ça, e tribunal de première instance d'Ain Sebaâ à Casablanca a condamné le célèbre animateur radio Mohamed Bousfiha, dit « Momo », à quatre mois de prison ferme, le 9 avril dernier. En ce qui concerne les deux autres prévenus actuellement en détention provisoire et poursuivis par le parquet, le tribunal a infligé une peine de cinq mois de prison ferme à « Amine. S » et une peine de trois mois de prison ferme à l'accusé « Moustapha ». De plus, le tribunal a rejeté les demandes civiles émanant de la station. Devant le tribunal, Momo a formellement nié toute connaissance préalable des personnes en détention qu'il était accusé d'avoir soutenues, affirmant que ses programmes radio « ne visent pas à gagner plus de visibilité et maximiser l'audience, mais à offrir des émissions divertissantes avec des jeux-concours sur divers sujets ». Il est à noter que le parquet près le tribunal d'Aïn Sebaâ à Casablanca avait décidé de libérer Mohamed Bousfiha sous caution de 10 millions de centimes, suite à des accusations d'insulte et de diffusion de fausses informations.