Un vent de renouveau souffle sur la Chambre des représentants où l'attribution de nouvelles responsabilités au sein du secrétariat tant attendue pour le Rassemblement National des Indépendants (RNI), est plus que de propos. La confirmation officielle de la mise en veilleuse de Mohamed Boudrika tout en restant en suspens, tient tout de même de la célèbre expression "il n'y a pas de fumée sans feu". M'enfin, la réalité politique semble corroborer les bruissements du changement. L'éventualité du remplacement de Boudrika, connu pour sa double casquette de député et président du Raja Club Athletic, a in fine, gagné fortement en consistance. La réticence du RNI à renouveler le bail parlementaire de Boudrika trouvait sa source dans l'éloignement répété de celui-ci hors du territoire national. Une absence que les justifications médicales, relayées par les canaux familiaux et sociaux, peinent à éclaircir. Aussi cette session parlementaire printanière paraît avoir été l'épicentre d'une révélation sur la succession tant conjecturée. Comme convenu précédemment, le RNI a procédé dès l'ouverture de cette session printanière du Parlement à d'importants changements dans sa représentation au sein des structures de la Chambre des représentants. Tombé en disgrâce depuis lurette, Mohamed Boudrika, qui n'a plus donné signe de vie depuis près de trois mois, a été le premier à faire les frais de ce nettoyage printanier. Cela dit, le poste de secrétaire du Conseil, qu'il occupait, a été confié à Mbarek Hamia. Et par ailleurs, pour ce qui est de la commission des affaires étrangères, Salma Benaziz a été choisie comme successeure de Nadia Bouaida. Le RNI a décidé également de remplacer Mohamed Ghayate, chef du groupe parlementaire du RNI à la Chambre des représentants et ancien président de la commission des finances. Il a été nommé candidat pour le poste de vice-président de la Chambre des représentants, tout, comme Zina Idhali qui a par ailleurs été nominée pour le poste de vice-présidente de la Chambre des représentants, position qu'elle avait déjà occupée auparavant. Le RNI aurait aussi décidé de geler l'adhésion de Mohamed Boudrika, député et président de la circonscription de Mers Sultan, confirmant ainsi, les spéculations et rumeurs à propos. L'exilé volontaire aurait été sacrifié sur l'autel de l'absence prolongée en dehors du territoire national, pour des « raisons de santé » et surtout pour sa condamnation de la mi-mars d'un an avec sursis, en plus d'une belle amende, pour chèque sans provision. Il est à noter que Boudrika a quitté le Maroc pour « subir une intervention chirurgicale », mais qu'il n'est plus revenu depuis son départ, et que de grosses rumeurs ont signalé « le ralliement de sa famille au lieu où il réside hors du Maroc ». D'aucuns, pas tout à fait, mauvaises langues, ont clamé qu'en réalité ce qui avait retardé le remplacement de Boudrika, c'était la nécessité de réorganiser les alliances et le travail des dirigeants du RNI pour ne pas perdre la présidence de l'une des plus importantes "circonscriptions de Casablanca ». En effet, dans l'interstice de cette transition, la circonscription de Mers Sultan vit au rythme des incertitudes, ses projets et dossiers figés par l'absence de son président. Le RNI se mobilise pour parer au vide imminent, scrutant avec acuité l'horizon d'un potentiel successeur En attendant, le district de Mers Sultan à Casablanca vit dans le flou, avec un certain nombre de dossiers au point mort, en raison de la non-présence de son président, Mohamed Boudrika, ce qui a poussé le parti RNI à lui chercher un successeur. Seuls quelques projets ont pu avancer grâce à la signature électronique, mais la majorité des chantiers restent bloqués. Le jeu politique est complexe, entravé par la nécessité de tisser des alliances stratégiques et de consolider les rangs du RNI pour ne pas céder la présidence de cette circonscription influente de Casablanca. Actuellement, c'est Mohammed Benjelloun, qui assure en partie la gestion de l'arrondissement, à défaut d'avoir une délégation de toutes les prérogatives du président. Même son de cloche au sujet de la gestion au sein du Raja, dont de nombreux supporters tirent déjà la sonnette d'alarme sur l'impact de l'absence de Mohamed Boudrika sur l'équipe. Les mésaventures de ce dernier ont poussé certaines figures influentes au sein du Raja à entamer les discussions pour trouver un remplaçant le plus vite possible. Un processus qui devrait s'accélérer avec le verdict du 13 mars dernier. Soulignons que Boudrika a quitté le Maroc pour « subir une intervention chirurgicale », mais qu'il n'est pas revenu depuis son départ, et que l'on signale « le ralliement de sa famille au lieu où il réside hors du Maroc ».