Dans un contexte d'inquiétudes socio-économiques, le gouvernement marocain dit vouloir s'engager à entreprendre des réformes significatives du droit du travail et du droit de grève, avec pour objectif principal de consolider la stabilité sociale. Dans cette optique, le Maroc a déjà initié une série d'ajustements ambitieux visant à moderniser les législations et les lois sociales. Le Maroc a récemment connu une vague de contestation sans précédent, de l'éducation à la santé passant par la justice, divers secteurs ont été témoins à des grèves et manifestations acharnés. Dans cette perspective, ces initiatives sont conçues pour consolider la stabilité et la paix sociale au sein des entreprises tout en établissant des mécanismes de protection des travailleurs et des procédures pour une transition fluide vers une économie structurée et un marché du travail réglementé. Une des premières étapes de cette démarche consiste en l'adoption d'un projet de loi réglementant le droit de grève. Cette initiative est le fruit d'une collaboration étroite avec les syndicats, dans le cadre d'une approche participative. Elle fait suite au succès du gouvernement et de ses partenaires sociaux et économiques dans l'établissement d'un dialogue social constructif. Cette démarche témoigne de la volonté du Maroc de prendre en compte les intérêts des employés tout en assurant le bon fonctionnement de tous les secteurs. En parallèle, le gouvernement met un fort accent sur la question de l'emploi, la plaçant au cœur de ses préoccupations nationales. Un plan spécifique est élaboré pour répondre aux challenges de l'emploi des jeunes en chômage, soutenir l'activité économique, accompagner les start-ups, et lutter contre la précarité des femmes sur le marché du travail. Ces mesures visent à créer un environnement favorable à la croissance économique tout en garantissant l'inclusion sociale et l'égalité des chances pour tous les citoyens. Aziz Akhannouch, chef de gouvernement, souligne que « ces initiatives visent à fournir des opportunités d'emploi à tous les Marocains, qu'ils résident en zones urbaines ou rurales ». Il insiste sur la nécessité « d'une mobilisation collective pour accélérer le rythme de l'investissement productif et développer une stratégie nationale en matière d'emploi, adaptée aux besoins du marché du travail ». Lors du huitième forum parlementaire international sur la justice sociale, le chef du gouvernement a mis en lumière les progrès réalisés dans la construction et le renforcement des bases de l'État social. Malgré les défis rencontrés, le Royaume reste déterminé à faire avancer la question de l'emploi décent et à promouvoir la cohésion économique et sociale dans le pays. Pour concrétiser ces objectifs, le gouvernement s'engage à garantir la protection sociale des travailleurs, en leur permettant de participer à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), de bénéficier d'allocations familiales et de pensions de retraite. Il envisage également une intégration plus étroite entre les besoins des entreprises et le système éducatif, afin de former les jeunes aux compétences nécessaires pour réussir sur le marché du travail. En conclusion, le Maroc affiche une détermination sans faille à réformer les lois sociales, à promouvoir l'emploi et à garantir la protection des travailleurs. Ces initiatives demeurent cruciales pour assurer la stabilité sociale et renforcer l'économie nationale dans un contexte de défis multiples et de mutations rapides.