L'appel d'offres émis par l'Office national des chemins de fer (ONCF) pour l'acquisition de 168 trains suscite un enthousiasme remarquable, attirant la participation de grandes entreprises internationales désireuses de s'impliquer dans ce partenariat prometteur. Parmi les concurrents se trouve Hyundai Rotem, une filiale du conglomérat Hyundai Motor spécialisée dans la construction de véhicules ferroviaires, qui a récemment exprimé son intention de participer à cette opportunité. Avec une valeur totale colossale de 16 milliards de dirhams, cette offre est présentée comme un véritable appui pour le réseau logistique marocain, selon les informations relayées par le média coréen « The Guru ». La date limite de dépôt des offres a été fixée au 31 juillet prochain. Parmi les sept constructeurs présélectionnés, il y'a Hyundai Rotem (Corée), CAF (Espagne), Siemens Mobility (Allemagne), CRRC Group (Chine), Hitachi Rail STS (Japon-Italie), le français Alstom, ainsi que sa filiale espagnole Talgo. Ce projet d'acquisition de 168 nouveaux trains vise à desservir diverses lignes, dont les lignes inter-villes à grande vitesse (40 trains), les lignes interurbaines de moyenne distance (60 trains) et les services suburbains (50 trains). Les 18 restants seront des trains à grande vitesse destinés à l'extension de la ligne grande vitesse reliant ultimement Kénitra à Marrakech. Cette initiative s'inscrit pleinement dans la vision du Roi Mohammed VI, visant à renforcer le réseau ferroviaire national en tant qu'option privilégiée pour une mobilité durable. Les premiers trains issus de ces offres devraient être livrés au Maroc en 2027, avec une finalisation du projet d'ici 2030. Au-delà de l'acquisition de nouveaux véhicules, l'ONCF est également engagé dans des activités de maintenance des véhicules et d'assemblage local de trains et de sous-systèmes. La maintenance des véhicules vise à établir une base locale et offre aux fournisseurs la possibilité de développer des trains pour l'exportation, favorisant ainsi des partenariats de développement industriel incluant l'assemblage local des trains et des sous-systèmes. Cette démarche a pour objectif d'atteindre un niveau de transfert technologique de 60 à 80 %, renforçant ainsi la production locale. L'ONCF prévoit d'investir dans l'achat et la maintenance du matériel roulant afin de répondre à la demande croissante du Maroc en matière de transport ferroviaire de passagers et de moderniser sa flotte, s'inscrivant ainsi dans une démarche proactive et visionnaire pour l'avenir de la mobilité durable dans le pays.