Mercredi 3 janvier 2024, un drone des Forces Armées Royales (FAR) a mené une frappe dans la localité de la zone tampon de M'Hiriz, entraînant la mort de quatre membres du polisario et blessant trois autres. Ces individus étaient en préparation d'une action militaire visant les positions des FAR à l'est du mur de sable. Une unité de la MINURSO a été dépêchée sur les lieux pour rédiger un rapport destiné aux Nations Unies sur cet événement, qui s'inscrit dans un contexte d'escalade des tensions avec des frappes de missiles par les séparatistes en octobre et novembre, ciblant des zones civiles à Es-Smara. Ces agissements sont perçus comme une tentative du polisario de mettre en scène une confrontation armée contre le Maroc. Parallèlement, le gouvernement mauritanien a confirmé la mort de quatre orpailleurs mauritaniens qui ont été tués dans la zone tampon, région récemment ciblée par les opérations des FAR contre des sites d'extraction d'or. Ces orpailleurs avaient quitté Zouerate en direction de « Gleibat El Foula », à l'est du mur de sable, et se trouvaient à environ 150 kilomètres à l'est de Dakhla, dans la région de l'Oued Ed-Dahab-Lagouira. Le porte-parole du gouvernement a confirmé que deux de ces orpailleurs ont été tués en dehors des frontières nationales, soulignant la nécessité de sensibiliser à la sécurisation des activités minières dans le respect des frontières nationales. Nani Ould Chrougha, ministre du Pétrole et des Mines et porte-parole du gouvernement, a exprimé sa préoccupation concernant la sécurité des mineurs opérant au-delà des frontières nationales et a réitéré l'engagement du gouvernement à protéger son territoire. Des mesures ont été prises pour légaliser les zones d'activité minière, affirmant la présence de ressources aurifères sur le territoire mauritanien. En effet, des orpailleurs mauritaniens ont été tués près de « Gleibat El Foula », à l'est du mur de sable à approximativement 150 kilomètres à l'est de Dakhla, dans la région de l'Oued Ed-Dahab-Lagouira. Ils avaient effectivement quitté la ville mauritanienne de Zouerate à bord de trois véhicules. Par ailleurs, il se dit que le nombre de victimes, principalement des orpailleurs mauritaniens et soudanais, s'élèverait à sept morts. Mercredi, le porte-parole du gouvernement mauritanien a confirmé que deux orpailleurs mauritaniens avaient été tués à l'extérieur des frontières du pays. Il a souligné le rôle de l'État dans la sécurisation du territoire national, mentionnant des campagnes de sensibilisation pour que les sociétés d'exploration et les administrations régionales opèrent exclusivement à l'intérieur des frontières nationales. Les activités croissantes du mouvement des mercenaires séparatistes de l'entité fantoche du polisario sont perçues comme une tentative de démontrer à la communauté internationale la réalité d'une « guerre » chimérique contre le Maroc. Depuis le week-end dernier, les FAR ont concentré leurs attaques par drones sur une zone connue pour l'exploitation de mines d'or. Lors d'un autre incident survenu le mardi 2 décembre, des drones des FAR ont mené deux frappes contre des véhicules du Polisario dans la localité de la zone tampon de Mijek, à l'est du mur de sable. Les médias ont rapporté que les personnes à bord des véhicules tout-terrain étaient des mineurs mauritaniens et sahraouis, sans fournir de nombre de victimes de ces frappes. Pendant trois jours consécutifs, l'armée de l'air marocaine a bombardé diverses zones tampon du Sahara, en ciblant les militaires du mouvement séparatiste du polisario. Cette escalade militaire des FAR fait suite à des tentatives de rassemblement de troupes sahraouies le long du mur de séparation et à des attaques précises contre des installations militaires marocaines et d'autres sites dans la ville occupée de Smara. Les FAR ont repris les frappes de drones avec, cet objectif annoncé, de rétablir la dissuasion et de tenir à l'écart de la zone tampon les séparatistes du polisario. La « zone tampon » au Sahara s'étend sur plusieurs kilomètres et couvre des portions du territoire qui longent le mur de sable ou de défense construit par le Maroc. Elle inclut plusieurs localités et est surveillée par les forces de la MINURSO pour empêcher les affrontements armés et maintenir le cessez-le-feu. Elle désigne en outre un corridor dénué d'armement, établi comme une mesure de pacification entre les zones administrées par le Maroc et celles censées être libres de toute présence militaire et de toute activité liée au conflit. Cette mesure de désescalade a été mise en place conformément à un armistice placé sous l'égide de l'ONU en 1991, qui a par la suite a favorisé la formation de la MINURSO. Malheureusement, les violations et le non-respect de cette procédure par le polisario ont fait que le Royaume pour sa sécurité a dû reprendre la main.