Avec la tendance actuelle à la baisse des cours du pétrole qui se maintient et les prix des carburants à l'international en constante diminution, une nouvelle tarification devrait s'opérer au niveau des pompes des stations-service au Maroc. A chacun sa marque et son prix donc, se murmure-t-il du côté d'Engerysium consulting, les prix devraient connaître une légère diminution de 50 centimes approximativement en ce samedi 16 décembre, et ce, aussi bien pour le diesel que pour l'essence. Il faut reconnaitre que depuis la fin de l'été, on n'a pas constaté d'effet yoyo sur les prix, bien qu'en octobre, il y ait eu un semblant de stabilité des prix. Cela dit, cette baisse qui devrait s'appliquer sur le marché durant cette deuxième quinzaine du mois et qui ne dépasserait pas le demi-dirham, bien qu'insignifiante pour les poches de milliers de routiers, reste, toutefois, la bienvenue. Il est important de signaler que bien que, la baisse de prix du baril soit en constante diminution, il n'a pas d'impact immédiat sur le marché national. Ce n'est qu'au bout d'un mois, voire plus, que l'on peut goûter à ses effets sur le réservoir du côté de l'automobiliste. Bien entendu, d'aucuns trouveront toujours à en redire. De plus, avec le handicap de Dame SAMIR, le Maroc, n'importe que les produits raffinés et non bruts, avec des répercussions bien plus élevées donc, à l'arrivée à la pompe. Mais les tendances haussières ou à la baisse des prix du carburant à la pompe peuvent être attribuées à plusieurs facteurs, qui varient en fonction de la conjoncture économique mondiale, des politiques gouvernementales (subventions ...), des fluctuations des cours du pétrole brut et des taux de change, et d'autres éléments comme l'offre et la demande... Autant de facteurs interconnectés qui peuvent varier dans le temps. Du coup, et in fine, ce sont les consommateurs qui subissent les variations fréquentes des prix du carburant en raison de la complexité de ces multiples influences.