Le parti néerlandais d'extrême droite islamophobe et ouvertement anti-marocain, de Geert Wilders a remporté les élections législatives mercredi, convaincant une grande partie des Néerlandais. Après avoir fait partie du paysage politique du pays pendant plusieurs années, le politique aux démêlés avec la justice trouve enfin de l'écho. C'est une nouvelle fracassante aux Pays-Bas qui représente une menace pour toute l'Europe, risquant de virer à droite. Le leader d'extrême droite, Geert Wilders, sorti vainqueur des urnes, a appelé les autres partis néerlandais à travailler ensemble pour former une coalition, soulignant que son parti PVV (Parti de la Liberté) « ne peut plus être ignoré ». Néanmoins, la tâche ne sera pas facile, il ne sera peut-être pas capable de former un gouvernement. Le PVV (Parti de la Liberté) a reporté 35 sièges et une victoire électorale confortable, selon l'institut Ipsos. Face à lui, c'est un parti opposé qui vient en deuxième position avec l'alliance gauche-écologistes de Frans Timmermans est deuxième avec 26 sièges, tandis que le VVD de centre-droit a remporté 23 sièges, indique le même sondage. « Les Néerlandais espèrent que le peuple pourra récupérer leur pays et que nous veillerons à ce que le tsunami des demandeurs d'asile et de l'immigration soit réduit », a déclaré le politicien, de 60 ans. « Ce n'est peut-être pas ce que recherchent d'autres partis en Europe ou dans d'autres pays, mais bon, c'est ça la démocratie, » a-t-il déclaré après avoir voté. Son profil est atypique sur la scène politique, il est ouvertement anti-musulmans et surtout anti-marocains. Ses paroles anti-immigration ont été son leitmotiv pendant sa campagne. Son message anti-immigration, comprenant la fermeture des frontières et l'expulsion des immigrés illégaux, semble avoir trouvé un écho auprès des électeurs néerlandais. La justice néerlandaise l'a déjà condamné après avoir traité les Marocains de « racailles » ainsi que d'autres insultes. Il vit depuis 2004 sous protection policière à cause de son profil acrimonieux. Il a également été connu pour proposer des concours de caricatures du prophète Mohamed et dénonce une « invasion islamique » de l'Occident. Récemment, et pour gagner des votes, il a lissé son discours populiste et de se concentrant sur d'autres préoccupations des électeurs.