Geert Wilders, homme politique néerlandais et chef du parti pour la liberté (PPV) a, une nouvelle fois, fustigé la double nationalité de certains députés parlemantaires -notamment d'origine turque ou marocaine-, jugeant cette situation conflictuelle. Détails. Le fondateur et dirgieant néerlandais du Parti pour la liberté (PVV) Geert Wilders, connu du grand public pour son discours ouvertement «anti-immigration», a encore frappé. Hier, l'homme politique a de nouveau pointé du doigt la double nationalité, plus précisememnt au sein du parlement, rapporte la chaîne de télévision néerlandaise RTL niews. Dans une capsule publiée hier sur la plateforme YouTube, Geert Wilders déclare : «Ici, c'est le parlement des Pays-Bas, vous avez besoin d'être Néerlandais pour être présent ici. Je ne veux pas de Turcs, de Marocains, ou de Suédois ici. N'ai-je pas le droit de le dire ? Ici, c'est mon pays !» Si l'homme politique n'en est pas son coup d'essaie, il a ouvertement pointé du doigt les parlementaires possédant une double nationalité, dont notamment Kajsa Ollongren, Suédo-néerlandaise, vice-première ministre et ministre des Affaires intérieures et des relations au sein du royaume. Pour lui, les membres du parlement possédant une double nationalité doivent renoncer à leur autre nationalité, ou partir. Wilders s'est défendu en signalant que les députés doivent faire preuve de loyauté aux Pays-Bas et non à deux pays différents.
«Une coalition fragile» D'après une dépêche de Reuters parue en 2010, Wilders avait déjà critiqué la double nationalité de l'ancienne secrétaire d'état du ministère de la santé, des solidarité et du sport Marlies Veldhuijzen van Zanten, à qui il avait demandé de renoncer à sa nationalité suédoise, préconisant une fragilisation de la coalition.
En 2007 également, M. Wilders a demandé à deux vice-ministres d'origine turque et marocaine d'abandonner leur deuxième nationalité. Il a plaidé pour une motion de censure contre Nebahat Albayrak (néerlando-turque) et Ahmed Aboutaleb (maroco-néerlandais), mais il n'a pas obtenu de soutien au sein du parlement, toujours d'après l'agence de presse britannique. Lors des élections législatives néerlandaises de 2017, tenues le 15 mars, afin d'élire les 150 représentants de la 37ème législature de la seconde chambre des états généraux, pour un mandat de quatre ans, Geert Wilders avait mené une campagne hostile vis à vis de l'Union européenne et des réfugiés, chose qui lui a conféré une position capitale dans les sondages pré-électoraux. Ainsi, le parti pour la liberté a enregistré 20 sièges, arrivant à la deuxième position derrière le parti populaire libéral et démocrate (VVD) qui a gagné les élections.