La Russie a mené, dimanche 25 novembre, des raids aériens dans la province d'Alep, a rapporté l'OSDH. Une information confirmée par le ministère de la Défense russe. Ces frappes interviennent après l'empoisonnement d'une centaine de civils au gaz toxique. Les raids aériens, ont visé plusieurs secteurs aux mains des rebelles et djihadistes dans la province d'Alep qui est depuis 2016 totalement aux mains du pouvoir syrien. « Des frappes aériennes ont été menées par des avions de l'armée russe », a déclaré Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère de la Défense cité par l'agence russe TASS. « Suite aux frappes, toutes les cibles rebelles ont été détruites » a-t-il ajouté. Dans la nuit de samedi à dimanche, une centaine de personnes selon , ont été asphyxiées par des gaz toxiques que le ministère de la Défense russe, allié du régime de Damas, a expliqué être à base de chlore. Selon le porte parole du ministère de la Défense, citant une source militaire russe présente sur place, des « groupes terroristes » provenant de la zone tampon d'Idleb (sous contrôle du groupe djihadiste Hayat Tahrir Al Sham) ont lancé des « explosifs contenant apparemment du chlore » ajoutant que des chimistes militaires russes sont arrivés à Alep pour évaluer la situation. Ces frappes, constituent les toutes premières dans la zone depuis deux mois, alors que la zone d'Idleb a été déclarée zone tampon après un sommet entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.