Entre 2022 et 2025, le gouvernement s'attend à ce que les recettes fiscales augmentent d'environ 23 %, entre 2022 et 20225, selon les données de programmation budgétaire publiées par le ministère de l'Économie et des Finances. D'après le document, les recettes fiscales atteindront 255,2 milliards de dirhams au cours de l'année prochaine, et 265,3 milliards de dirhams en 2024, pour bondir à 276,1 milliards de dirhams en 2025, contre 222,8 milliards de dirhams attendus à la fin de l'année en cours. Les recettes fiscales comprennent les impôts directs, qui sont l'impôt sur les sociétés (IS) et l'impôt sur le revenu (IR), outre les impôts indirects qui comprennent la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la taxe à l'importation et la taxe intérieure sur la consommation (TIC). Il est prévu que les recettes de l'impôt sur les sociétés (IS) passeront de 51,4 milliards de dirhams en 2022 à 67,8 milliards de dirhams en 2025 selon la même source. Quant à l'impôt sur le revenu (IR), il passera de 43 milliards de dirhams en 2022 à 52,7 milliards de dirhams en 2025. Ainsi, le gouvernement parie sur la hausse des bénéfices des établissements publics et des entreprises, qui, après l'avoir estimé à 14 milliards de dirhams au cours de l'année 2022, devraient atteindre 19,4 milliards de dirhams l'an prochain, et 22,1 milliards de dirhams en 2024, pour rebondir à 24,6 milliards de dirhams en 2025. Par ailleurs, les recettes de privatisation seront stables dans les années à venir. Comme l'indique la note de programmation tripartite, ces recettes resteront de l'ordre de 5 milliards de dirhams au cours des trois prochaines années. Au cours de la période 2023-2025, le gouvernement s'attend à ce que l'évolution annuelle moyenne des recettes douanières atteigne 2,6%, puisque ces recettes augmenteront de 3,2% en 2023 par rapport aux prévisions actualisées pour 2022, et de 2,3% en 2024, puis de 2,2% en 2025.