Le grand « Non » prononcé par la Grèce, le 28 octobre 1940, doit inspirer la lutte pour la défense de l'édifice européen contre les « nostalgiques » du fascisme et du nazisme, a déclaré dimanche 28 octobre dans la ville de Thessalonique (nord), le président grec, Prokopios Pavlopoulos. « L'histoire a prouvé, avec des preuves irrésistibles, que le grand +Non+ du peuple grec, prononcé le 28 octobre 1940, était et reste un grand +Oui+ à la liberté et à la démocratie », a souligné M. Pavlopoulos qui intervenait lors d'un défilé militaire organisé dans le cadre de la célébration de la fête nationale de son pays, en présence notamment du président italien, Sergio Mattarella. La présence de Mattarella à Thessalonique est « un symbole de la lutte commune pour la défense de l'Europe », a-t-il dit, notant que la Grèce et l'Italie ont tiré les leçons de « la dure expérience du fascisme ». En Grèce, la célébration de la fête nationale intervient pour commémorer la journée du 28 octobre 1940 au cours de laquelle le général grec, Ioannis Metaxas, avait répondu « Ochi » (Non) aux troupes italiennes de Mussolini qui souhaitaient traverser le pays pour se rendre en Russie.