Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi : Le Matin : – De nouveaux pas à franchir dans l'opérationnalisation de la stratégie nationale de développement de la logistique. L'Agence nationale de développement du secteur concocte actuellement un Plan de formation spécifique à la logistique. La feuille de route qui sera fin prête en 2019 comprendra deux piliers de formation : le premier concerne les managers, le second les opérationnels. Dans la foulée, le régulateur prépare deux nouveaux contrats d'application pour les produits agricoles et les produits énergétiques. Leur signature est programmée avant la fin de cette année. – Euler Hermes considère que le projet de loi de Finances 2019 ne répond qu'en partie aux enjeux de l'environnement des affaires et aux défis structurels du pays. Pour le spécialiste mondial de l'assurance-crédit, les entreprises ont surtout besoin d'une loi de modernisation de l'économie afin de faire face aux inefficacités multiples qui jalonnent leur cycle de vie. Euler Hermes salue, par ailleurs, la volonté du gouvernement de s'attaquer aux arriérés et retards de paiement des entreprises publiques. Il recommande que la nouvelle charte de l'investissement mette l'accent sur le digital. Aujourd'hui le Maroc : – Ce sont 9.378 plaintes que l'institution du Médiateur a reçues en 2017. Le chiffre est précisé par Abdelaziz Benzakour, qui en est le président. Sur ce nombre de plaintes, seulement 2.713 entrent dans le champ de compétence du Médiateur, soit 28,9% de l'ensemble des plaintes reçues. Selon le président, 320 plaintes ont été définitivement résolues. 169 autres étant en voie de résolution. Cependant, 530 plaintes n'ont pu trouver une solution à l'amiable avec les parties concernées. 158 autres plaignants ont été orientés vers les secteurs et autorités compétents. – Plus de 40.000 entreprises marocaines déclarent des déficits pendant plus de dix années successives. Face à cette situation, il faut commencer à rentrer dans le circuit de déclaration normale. L'information est relayée par le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun lors de la présentation du PLF 2019. S'agissant de la compensation, le ministre a affirmé qu'elle sera maintenue en 2019. De plus, le registre social unifié sera prêt en fin 2019. Quant à la décompensation, elle sera progressive lorsque les préalables vers un ciblage seront existants. L'Economiste : – Nouveau warning de la Cour des comptes sur l'endettement. L'institution relève une maîtrise insuffisante, ce qui pourrait remettre en cause l'objectif fixé par le gouvernement de ramener l'endettement du Trésor à 60% du PIB en 2021. Un objectif qui nécessite une croissance d'au moins 5% et un déficit budgétaire inférieur à 3%. Pour l'instant, on est loin du compte. Sur les cinq dernières années, l'économie a progressé en moyenne de 3,5% par an! L'encours de la dette du Trésor s'est établi à 692 milliards de Dh même si une amélioration du déficit budgétaire a été enregistrée ainsi que la stabilité du remboursement en principal de la dette. – Il a fallu dix relances pour que le marché des radars fixes aboutisse. C'est l'offre du gouvernement composé du Marocain Al Omra et de l'allemand Vitronic qui a été retenue lors de l'ouverture des plis. Il ne reste au futur adjudicataire qu'à attester de sa conformité fiscale et sociale. Estimé à 275 millions de DH, le marché porte sur l'acquisition, l'installation et la maintenance, de 547 radars dont des radars de vitesse classiques, de vitesse moyenne via des portiques, de franchissement de ligne continue et voie interdites, et de franchissement de feux rouges à l'intérieur des agglomérations. A l'horizon 2026, le réseau de radars devrait s'élever à plus de 1.000 unités. Un chiffre qui ne tient pas compte du parc de 4.000 radars mobiles. L'Opinion : – La réduction du taux de l'impôt sur les sociétés (IS) de 20 à 17,5% pour les entreprises dont les bénéficies vont de 300.001 à un million de DH est la principale nouveauté du projet de loi de finances 2019 au profit des PME. Plus de 10 mille entreprises sont concernées par cette initiative louable, dans le sens où les PME sont les plus grandes créatrices d'emplois. Quant aux entreprises réalisant des bénéfices inférieurs ou égaux à 300.000 DH, elles se verront appliquer un taux de 10%. On se plait à préciser que 9 entreprises sur dix devront en profiter. Les entreprises soumises au taux maximal de l'IS, celles qui affichent des bénéfices supérieurs à un million de Dh, verront ce taux inchangé, à 31%. – L'activité logistique a créé directement 24.000 emplois nets durant la période 2010-2016, représentant une part de 9% de l'ensemble des créations au niveau national, a indiqué Rachid Tahri, président de l'Observatoire Marocain de la Compétitivité Logistique (OMCL). Le volume de l'emploi au niveau du secteur a évolué en moyenne annuelle de 2,4 pc durant cette période, a-t-il fait savoir lors d'un point de presse conjoint avec le directeur général de l'Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL) Mohammed Yousfi, relevant qu'au niveau global du secteur, les opérations de transport et de logistique englobent 445.000 emplois, soit 4,18% de la population active du Maroc. Al Bayane : – L'OCP S.A, leader mondial dans le secteur des engrais phosphatés, et Fertinagro Biotech S.L, société espagnole spécialisée dans la commercialisation de solutions innovantes de nutrition des plantes, ont finalisé l'acquisition par OCP, via l'une de ses filiales, de 20% du capital de Fertinagro, et ce par voie d'augmentation de capital. A cet effet, toutes les autorisations réglementaires requises ont été obtenues, et l'augmentation de capital a été approuvée par les actionnaires de Fertinagro, souligne l'OCP et Fertinagro Biotech S.L dans un communiqué. Les deux parties souhaitent désormais unir leurs efforts pour développer une large gamme de produits et de solutions innovantes dans le domaine de l'agriculture et de la fertilisation. – Les projections à l'horizon 2030 estiment que les primo-demandeurs d'emploi continueraient d'augmenter de façon soutenue dans les quinze prochaines années, exerçant ainsi une pression de plus en plus forte sur le marché du travail. Ce constat figure dans une analyse de la dernière publication du Centre Marocain de Conjoncture (CMC). Les déséquilibres persistants en matière d'emploi se rapportent pour une grande part à la population des jeunes accédant pour la première fois au marché du travail. La réduction du déficit en matière d'emploi devrait ainsi s'intéresser en priorité, dans le cadre du nouveau modèle de développement, à la situation de la population active accédant pour la première fois au marché du travail, souligne la publication. Libération : – Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, a affirmé lors d'une conférence sur le projet de loi-cadre relatif au système d'éducation, de formation et de recherche scientifique, que la réforme du système éducatif « n'est ni ne peut être une réforme sectorielle, mais un projet de réforme structurelle, globale et profonde ». « Elle nécessite une véritable mobilisation nationale, impliquant tous, sans exception, gouvernements, partis, syndicats, secteur privé, société civile et tissu familial », a-t-il dit. Le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach, lui, a souligné que la réforme de l'école marocaine constitue un levier déterminant du projet sociétal et du modèle de développement escompté. – La Cour des comptes demande au gouvernement de procéder à une refonte de l'investissement public pour revoir les priorités nationales en la matière, à prendre des «mesures audacieuses» pour réduire le déficit du Trésor et attire son attention sur le fait que les indicateurs de la soutenabilité du système des retraites ont continué à se dégrader. Présentant mardi le rapport sur «les activités des juridictions financières» devant les deux Chambres du Parlement réunies en séance commune, le premier président de cette juridiction, Driss Jettou, a, dans cette perspective, appelé l'Exécutif à privilégier les critères de l'efficacité de la rentabilité et de la bonne gouvernance contribuant à un développement équilibré, équitable, générateur de revenus et d'emplois. Akhbar Alyaoum : – Le gouvernement lance une nouvelle feuille de route pour combler le déficit croissant de logements. Compte tenu des prévisions sur l'augmentation de la demande de logements suite à l'accroissement du nombre de ménages dans les zones urbaines de 100% d'ici 2044, une nouvelle feuille de route pour la promotion du secteur du logement à l'horizon 2030 a été annoncée lors de la deuxième session du Conseil national de l'habitat présidée par le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani. Cette feuille vise à combler le déficit de logements en se basant sur une approche territoriale en phase avec la régionalisation avancée. Le projet de feuille de route a été lancé à partir des acquis réalisés dans le secteur, notamment la réduction du déficit de logements de 1.200.000 à 400.000 entre 2002 et 2016. – Après la polémique soulevée ces dernières années par le programme d'urgence 2009- 2012 pour la réforme du secteur de l'éducation, le rapport présenté par le Premier président de la Cour des comptes Driss Jettou, hier devant le Parlement, a pointé du doigt la mauvaise gestion de ce programme, qui n'a pas atteint beaucoup de ses objectifs. La Cour a enregistré l'absence, chez les administrations concernées, d'un bilan global aux niveaux financier et quantitatif de la portée de ce programme. Les missions de contrôle réalisées ont fait ressortir que les objectifs fixés par ce programme n'ont pas été atteints. Al Ahdath Al Maghribia : – Le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a souligné que le projet de loi de finances 2019 reflète la mise en œuvre par le gouvernement des Orientations Royales relatives à la priorité donnée aux secteurs sociaux notamment l'éducation, la santé et l'emploi. La responsabilité du gouvernement reflète également la volonté de réussir la mise en œuvre des dispositions du projet de loi de finances à la lumière des contraintes existantes et prévues, a précisé le ministre. Il a également révélé que le projet du budget proposait d'affecter 200 emplois, sur un total de 25.248, à des personnes en situation de handicap, outre les 15.000 emplois réservé au secteur de l'Education. Il a d'autre part souligné que le gouvernement table sur la réalisation de 5 milliards de dirhams de ressources de la privatisation. – Le premier Président de la Cour des comptes n'a pas caché son pessimisme quant à l'avenir des régimes de retraite, avertissant que le spectre de l'effondrement de ces régimes persiste toujours particulièrement la Caisse marocaine des retraites, malgré l'importance de la réforme initiée par le gouvernement depuis octobre 2016. Lors de son intervention au Parlement pour la présentation du rapport annuel des activités des juridictions financières au titre de l'exercice 2016-2017, Jettou a brossé un tableau sombre de l'augmentation de l'endettement et de la réalité du système de santé marocain. Al Alam : – La privatisation et l'ouverture du capital des établissements publics et des entreprises publiques actives dans des secteurs compétitifs du privé figurent parmi les mesures importantes du projet de loi de finances 2019 présenté par le ministre de l'Economie et des Finances au Parlement. Le gouvernement s'attend à ce que le processus de privatisation génère de nouveaux revenus financiers pouvant atteindre 10 milliards de dirhams. À ce jour, le gouvernement n'a pas divulgué la liste des établissements et entreprises publics visés par cette privatisation. – La présentation au Parlement du rapport annuel 2016-2017 par Driss Jettou, premier président de la Cour des comptes, a duré environ une heure et 10 minutes. Jettou a passé en revue des données peu satisfaisantes, car l'objectif du gouvernement consistant à réduire la dette à 60% d'ici 2021 est devenu difficile à atteindre. Il a appelé le gouvernement à prendre des mesures audacieuses pour réduire le déficit de Trésor, qui s'élève à environ 692,3 milliards de dirhams, soit 65,1% du PIB. Bayane Al Yaoum. : – Des Gardes Côtes de la Marine Royale, en patrouille maritime dans les eaux territoriales marocaines, ont porté assistance au large de Nador et de Tanger, à 143 subsahariens candidats à la migration illégale, indique l'Etat-Major Général des Forces Armées Royales. Ces clandestins étaient à bord de quatre embarcations en difficulté, précise l'Etat-Major des FAR dans un communiqué, ajoutant que 113 candidats secourus ont été ramenés sains et saufs au port de Nador, tandis que le reste est en cour d'acheminement vers le port le plus proche. – La dégradation de l'endettement du Trésor, à travers l'augmentation du déficit et le recours à l'emprunt, compromet l'objectif que s'est fixé le gouvernement de réduire le niveau d'endettement à 60 % du PIB à l'horizon 2021 « qui sera difficile à atteindre », a indiqué, devant les deux Chambres du parlement, le premier président de la Cour des comptes, Driss Jettou. Dévoilant le rapport sur « les activités des juridictions financières », Jettou a souligné que la dette du Trésor a connu une évolution ascendante, passant à 692 milliards de DH à fin 2017, soit 65,1 % du PIB et un endettement supplémentaire d'environ 35 MMDH. Al Massae : – Plus de 300 tonnes de produits de contrebande, d'une valeur estimée à environ 9 millions de dirhams, ont été saisies les 19 et 20 octobre dans des entrepôts clandestins situés dans la banlieue de la ville de Kénitra, a indiqué l'Administration des douanes et des impôts indirects (ADII). L'inspection des marchandises trouvées dans ces entrepôts a permis de constater plusieurs irrégularités, a précisé l'ADII dans un communiqué, ajoutant que les produits saisis ne remplissaient pas les conditions de stockage requises et des étiquettes portant de fausses informations y avaient été collées par le propriétaire dans un but de diversion visant à duper le consommateur et les autorités chargées des opérations de contrôle. – Selon une étude réalisée par l'ONSSA, environ 19902 cadres de différentes spécialités manquent à l'Office pour qu'il remplisse son rôle en matière de contrôle de la sécurité sanitaire des produits alimentaires des Marocains. Ce manque affecterait la performance et la mise en œuvre des programmes, relève le syndicat national de l'ONSSA, soulignant que le directeur général de l'Office, avec l'appui du ministre de l'Agriculture, va s'efforcer d'assurer 900 postes budgétaires dans les deux années qui viennent. Al Ittihad Al Ichtiraki : – L'activité des hôpitaux publics sera paralysée vendredi. A la grève que compte mener le mouvement des infirmiers et des techniciens de santé s'ajoute une autre décidée par le syndicat indépendant des médecins du secteur public. Les grévistes contre la non satisfaction de leurs revendications. – Driss Jettou , premier président de la Cour des comptes, a affirmé devant les parlementaires que les missions de contrôle auxquelles la Cour des comptes a procédé dernièrement, ont porté sur certaines grandes entreprises publiques à dimension stratégique comme la CDG. Concernant la gouvernance, Jettou a souligné qu'il convient de revoir le cadre juridique et institutionnel qui régit la CDG en adoptant les meilleures pratiques en matière de bonne gouvernance, et ce d'autant que la Caisse se trouve dépourvue d'un organe délibérant qui est le Conseil d'administration. Rissalat Al Oumma : – La Commission des investissements de l'année 2018 a approuvé, en deux réunions, 68 projets de conventions et d'avenants aux conventions d'investissement pour un montant global de 57,65 milliards de dirhams (MMDH), devant générer 9.266 emplois directs, a indiqué mardi le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. Un total de 48 projets ont été approuvés par la commission lors d'une première réunion tenue le 10 janvier, alors que 20 autres ont été approuvés ce mardi, a souligné Elalamy lors d'un point de presse à l'issue d'une réunion de la commission des investissements tenue sous la présidence du chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani. – La Cour des comptes a indiqué que l''exécution du budget de 2017 s'est soldée par un déficit de 37.843 MDH, contre un déficit prévisionnel de 32.969 MDH, soit un écart de +4.874 MDH. Dans son rapport sur l'exécution du budget de l'Etat de 2017, la Cour a précisé qu'au titre de l'année 2017, les recettes ordinaires du budget général de l'Etat se sont élevées à 229,8 MMDH dont 200,5 MMDH de recettes fiscales nettes.