Le Maroc a recensé son premier cas Omicron chez une dame résidente à la ville de Casablanca, mercredi 15 décembre, alors que les frontières sont fermées depuis le début du mois décembre. Selon le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, l'apparition de ce nouveau variant Omicron au Maroc, n'est autre que le résultat de mutation continu du virus, confirmant que le variant n'est pas arrivé de l'étranger. En réponse aux questions des journalistes lors du point de de presse hebdomadaire organisé à la suite du Conseil du gouvernement, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, est revenu sur les données présentées par le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, hier, concernant la découverte d'un cas confirmé du nouveau variant Omicron à Casablanca, notant que la dame contaminée par le nouveau variant est « installée au Maroc et ne vient pas de l'étranger ». « Sur la base des données médicales et scientifiques obtenues, la mutation est apparue au Maroc, puisque les virus mutent au quotidien, pouvant atteindre une centaine de mutations. Cela a entraîné l'émergence du cas de la femme contaminé à la ville de Casablanca, qui est dans un état stable », a affirmé Baitas. A l'heure où les craintes ne cessent d'augmenter quant à la possibilité de l'arrivée de la quatrième vague du virus fantôme au Maroc, surtout après l'apparition du premier cas Omicron, le porte-parole du gouvernement a assuré que la situation épidémiologique au Royaume est « stable et qu'il n'y a pas de crainte à avoir à ce sujet ». S'agissant de la décision de prolonger la fermeture des frontières aériennes et maritimes jusqu'au 31 décembre, le ministre a expliqué que cette décision intervient « afin de préserver les acquis obtenus grâce au processus de vaccination contre le Covid-19 ». La première décision de fermeture « a permis de retarder l'arrivée de la quatrième vague au Maroc dont souffrent un certain nombre de pays », a-t-il ajouté. Photo Mounir Mehimdate Le ministre a par ailleurs reconnu que l'action du gouvernement de fermer son espace aérien et maritime a eu un impact négatif sur le secteur du tourisme. Une lourde décision qui devait être prise pour éviter un « revers pandémique » qu'aurait pu traverser notre pays, a soutenu le porte-parole. Le gouvernement est « conscient de la situation, mais des mesures devaient être prises pour protéger les vies », a-t-il dit. Concernant le retour des Marocains bloqués à l'étranger, le responsable gouvernemental a déclaré : « Nous devons être conscients que nous ne sommes pas dans une situation normale, mais plutôt dans une situation dans laquelle la situation épidémiologique évolue toutes les heures. Le gouvernement a le devoir de préserver la santé des citoyens et les acquis obtenus, et de prendre les décisions qu'il juge appropriées, en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique ». Le porte-parole gouvernement a également ajouté que les citoyens qui ont voyagé à l'étranger pour une raison quelconque se sont vu accorder un délai de 48 heures avant d'activer la première décision de fermeture. Cela dit, certains d'entre eux n'ont pas pu entreprendre les procédures de retour, a-t-il souligné, et après quoi la décision a été prise d'organiser des voyages en provenance des Émirats arabes unis, du Portugal et de Turquie, avec une prise en charge du gouvernement au sein des hôtels dédiés à cet effet, en plus d'un suivi de leur état, avant que le gouvernement ne reviennent sur sa décision après l'apparition du variant Omicron dans la ville de Casablanca.