La présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Amina Bouayach, a présenté, lundi à Tanger, les nouvelles voies engagées par le Maroc en matière de droits de l'Homme, à la lumière des évolutions successives que connaît la société. S'exprimant lors d'une conférence organisée par la Maison de la presse de Tanger sous le thème « Les droits de l'Homme au Maroc: nouvelles voies », Amina Bouayach a indiqué que le Maroc d'aujourd'hui n'est plus le Maroc d'hier en matière des droits de l'Homme, et ce grâce aux Hautes orientations, aux initiatives et aux sages décisions du Roi Mohammed VI. Le Maroc est fortement impliqué dans la défense des droits des citoyens de toutes les catégories sociales, a-t-elle poursuivi, notant que le Royaume a œuvré à consolider la construction démocratique et institutionnelle, ce qui a permis de renforcer sa position dans le domaine des droits de l'Homme sur le plan international et d'imposer le respect de plusieurs institutions de référence en la matière. La présidente du CNDH a expliqué que le Maroc a entrepris des pas importants dans le domaine des droits de l'Homme aux niveaux pratique et juridique, et a également enregistré des réalisations importantes qui consacrent les convictions du Royaume en matière de droits de l'Homme et reflètent son adhésion aux conventions et pactes internationaux, ainsi que son plein respect des normes en vigueur dans les pays du monde démocratique. Outre les problématiques « traditionnelles » relatives aux droits de l'Homme, le CNDH se penche également sur des problématiques « émergentes » en la matière, liées à la numérisation, à l'intelligence artificielle et à l'évolution des médias sociaux, et leur lien avec les questions des droits de l'Homme, des libertés individuelles et collectives, de l'évolution politique, démocratique et juridique que connaît le Maroc, en plus de la prise de conscience croissante quant aux droits humains, a relevé Amina Bouayach. Le CNDH s'attèle aussi particulièrement aux problématiques liées aux femmes, aux droits des enfants et au droit d'accès aux services de santé, notamment dans les circonstances exceptionnelles actuelles, en plus de certaines questions soulevées par l'opinion publique nationale, telles que la peine de mort, le mariage des mineures, la détention provisoire et le débat autour de l'amendement du code pénal, a-t-elle ajouté. Par ailleurs, elle a fait savoir que le CNDH, dans le cadre des prérogatives qui lui sont conférées, a soumis, de manière impartiale et objective, des recommandations importantes sur un certain nombre de questions liées au pluralisme culturel, à l'appui à la transition démocratique, au renforcement de la voie du développement, à la construction institutionnelle, à l'équité territoriale et à la réduction des disparités spatiales. Le CNDH ambitionne, conformément aux objectifs auxquels aspire le Royaume, à contribuer à faire du citoyen non pas uniquement un moyen de parvenir à un développement durable et équilibré, mais plutôt un partenaire central dans la réalisation du Nouveau modèle de développement, a conclu Amina Bouayach.