L'Algérie, qui en ce samedi, a appelé ses citoyens aux urnes, pour des élections locales, a enregistré à mi-journée un taux de participation de 4,12 % pour les assemblées locales (APC) et 3,90 % pour les assemblées de wilayas (APW) pour se situer au-delà de 16 heures à deux heures de la fermeture à 13,3 % pour les APC et 12,7 % pour les APW. À titre de rappel, l'actuel président a été élu alors que plus de 60 % de la population ne s'est pas présentée devant les urnes et que le référendum sur la réforme de la Constitution du pays a été boycotté par plus de 76 % des électeurs. C'est dire l'engouement populaire pour les urnes en Algérie. Cela étant, la veille de ce non-événement, le président de la République d'Algérie au nom imprononçable, a accordé un entretien « périodique » aux représentants de la presse nationale. En réalité, ils n'étaient que deux des plus caresseurs dans le sens du poil que sont les aboyeurs du régime d'Alger parmi les nombreux médias qui n'épousent pas tous la thèse d'Al Mouradia. Les tensions entre l'Algérie et le Maroc c'est évident, sont montées d'un cran après la première visite de ministre israélien de la défense Benny Gantz au Royaume, achevée jeudi. Le président algérien n'a pas manqué de réagir ce vendredi à cette visite. Aussi lors de sa déclaration il a affirmé que « la visite du ministre israélien de la Défense au Maroc constitue une honte et une trahison », ajoutant « pour la toute première fois depuis la création de l'entité sioniste en 1948, un ministre israélien de la Défense menace un pays arabe depuis la terre d'un autre pays arabe », précise-t-il, ajoutant que c'est « infâme et déshonorant ». On comprend que ce soit difficile à avaler pour Alger, mais il faut s'y faire, l'Algérie a eu plus de quatre décennies pour calmer le jeu et elle ne l'a jamais fait de par ses hostilités engagées envers le Royaume. Mais les blablas de circonstances à l'Est de l'Eden, on y est accoutumé et ce, depuis plus d'un demi-siècle. Mais c'est connu l'Algérie, pour être se doit d'impliquer un ennemi et le Royaume est tout désigné. Dans l'histoire de ce pays à l'Est de l'Eden il n'y en a eu que très peu au demeurant, les Ottomans, nos ancêtres les Gaulois et bien sûr le Royaume du Maroc qui considérait ce territoire comme une vulgaire tribu rebelle. Vendredi dans la soirée, on a vu un président algérien dans ses petits souliers, et hors réseau on va dire, car loin, bien loin de la réalité du terrain que ce soit pour son pays ou à l'international à se dire si les dires pour ainsi dire, de Macron n'étaient pas dans leurs justesses. Et d'ailleurs, l'éhonté président algérien lui en tient toujours rancune en dépit qu'il se soit voulu plus vassal et soumis à son suzerain « il faut bien que nos relations reviennent à la normale, à condition que la France les conçoive sur une base d'égal à égal, sans provocation », ajoutant « nous n'accepterons pas qu'on nous impose quoi que ce soit ». Bref, pour nous autres qui avons daigné ouïr les dires du nom imprononçable, on y aura trouvé que du plat à tel point que dira à Hespress l'interlocuteur spécialisé en la question, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), Mohamed Talib. « On a beau passé en revue le discours, on n'y trouve qu'un esprit d'analyse vidé de tous ses sens, plat. C'est un discours minable, à tel point que l'on ne comprend pas comment de telles personnes peuvent gérer des pays comme l'Algérie ». Et de poursuivre « Rien dans le discours, ni au niveau national, ni à l'international on a beau cherché une quelconque vision politique, analyse ou autre, il n'y a rien à se mettre sous la dent. C'est désespérant pour ne pas dire minable. Un discours d'une heure où il n'y a que populisme, commérages et mensonges. L'Algérie a énormément à s'en faire. C'est malheureux ! ».