Des déclarations du président de Melilla Juan José Imbroda, n'nt pas laissé indifférent. Le responsable espagnol s'est attiré les foudres du président du parti de l'opposition du préside occupé, Mustafa Aberchán qui a qualifié les propos du responsable politique de « regrettables ». Il l'a même accusé de chercher à créer « un espace d'hostilité » avec le royaume. Le leader de la Coalition pour Melilla (CpM) a même proposé de signer un nouveau traité de bon voisinage avec le Maroc. A l'origine, les propos de Juan José Imbroda qui avait dit "regretter que seules les voix du PP et du gouvernement de Melilla aient été entendues après la décision unilatérale du Maroc de fermer le bureau de douane commerciale situé à la frontière de Beni Ansar". Selon le leader de la Coalition pour Melilla, la réponse de Juan José Imbroda est "regrettable" car "elle exprime un sentiment de mépris pour la défense des intérêts de la population de Melilla", poursuit-il. Il a, à cet égard, souligné la nécessité pour l'Assemblée de proclamer "avec une voix commune" qu'il existe de "bonnes relations" avec le Maroc, et que ceci est "essentiel" pour Melilla. Le CpM souhaite conclure "un traité de bon voisinage" avec le royaume qui met en place "des avantages mutuels dans les échanges commerciaux, le développement et les relations, comme ils ont été maintenus pendant des années". Le leader du parti de l'opposition ne mâche pas ses mots concernant les propos du président de Melilla. Il accuse Imbroda de donner "des leçons de patriotisme" en oubliant que les traités sont signés par les rois ou les présidents du gouvernement. Juan José Imbroda ne s'est pas laissé marcher sur pieds et n'a pas hésité à répondre via son compte Twitter aux déclarations de Mustapha Aberchán. Il qualifie les déclarations du leader du CpM de "fausses", allant jusqu'à affirmer que le parti d'opposition veut "couvrir avec la calomnie son inaction contre la fermeture de la douane par le Maroc".