semaine dernière, la Coalition pour Melilla (CpM) a suggéré que le Maroc et l'Espagne signent un nouveau traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération. Dimanche, le président de Melilla Juan José Imbroda a encouragé la proposition, exhortant le parti au pouvoir en Espagne à négocier la signature dudit traité avec le Maroc, rapporte El Faro de Melilla. Pour Imbroda, le projet est un moyen de pousser Rabat à rouvrir ses frontières commerciales avec Melilla, fermées depuis août dernier. «Le gouvernement central doit s'imposer par le biais de droits historiques. De plus, le Maroc est un pays allié à l'Espagne, et Melilla, c'est l'Espagne», a-t-il déclaré. Celui-ci a souligné que le CpM et le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) devaient collaborer et travailler sur le projet. Il en a profité pour dénoncer la situation à Melilla après la fermeture des frontières commerciales, arguant que la décision marocaine «a fait beaucoup de tort à l'avenir de Melilla». Juan José Imbroda a également accusé le gouvernement central de ne pas tenter de résoudre cette problématique. Mercredi dernier, la Coalition pour Melilla a présenté sa solution à la crise actuelle entre Rabat et l'enclave espagnole. Mustapha Abderchan, dirigeant du CpM, a suggéré lors d'un point de presse qu'un nouveau traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération soit conclu entre le Maroc et l'Espagne. L'accord dont parle Abderchan est similaire à celui signé entre les deux pays le 4 juillet 1991 et publié sur le Bulletin officiel le 12 juin 2012.