Le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a indiqué aux journalistes en fonction, au siège des Nations Unies à New York qu'Antonio Guterres, a exhorté le Maroc et l'Algérie à « restaurer » leurs relations diplomatiques, au lendemain de la décision d'Alger de rompre ses relations avec Rabat. « Après avoir eu connaissance de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc par l'Algérie à travers l'annonce faite par le ministre algérien des Affaires étrangères, je vous affirme que le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres « encourage » le Maroc et l'Algérie à « trouver la voie pour rétablir leurs relations », au service de la paix et de la sécurité dans la région », a indiqué ce mercredi 25 août son porte-parole à New York. Il ressort donc de cette déclaration que du porte-parole onusien que l'Institution des Nations Unies encourage les deux pays voisins (le Maroc et l'Algérie) à trouver un moyen d'aller de l'avant vers le rétablissement de leurs relations, et d'œuvrer pour la paix et la stabilité dans la région. C'est la réponse de l'ONU au ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et par voie de faits à l'Algérie, qui avait déclaré lors d'une conférence de presse hier mardi, que son pays a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, à compter de ce dit-jour en accusant pour ce faire le Royaume d'être à l'origine d'une « série de positions et de tendances hostiles » à l'encontre d'Alger. Le Maroc a regretté « une décision complètement injustifiée mais attendue ». La diplomatie marocaine a souligné sur son compte Twitter que Rabat « rejette catégoriquement les prétextes fallacieux, voire absurdes », qui sous-tendent la décision d'Alger. Depuis des décennies, les relations entre les deux pays sont plombées par des questions épineuses relatives aux frontières terrestres fermées depuis 1994, et à la marocanité contestée du Sahara, par Alger qui se voit enclaver le Royaume et s'octroyer une façade atlantique par séparatistes du Polisario interposés. Remarque, on peut toujours rêver, ça n'en coûte qu'à celui qui y croit un peu trop.