Les Belges se rendent, ce dimanche 14 octobre, aux urnes pour élire leurs représentants au titre des communales de 2018, un scrutin local à enjeu national, marquant le début d'une année électorale intense dont le moment phare sera le méga scrutin du 26 mai de l'année prochaine : fédérales, régionales et européennes. Au total, quelque 8.135.774 électeurs – y compris les étrangers qui peuvent aussi voter à condition de justifier d'une résidence permanente de 5 ans minimum – devraient se rendre aux bureaux de vote ouverts à travers la Belgique pour renouveler pas moins de 581 conseils communaux. Le scrutin concerne 19 communes à Bruxelles, 5 provinces et 308 municipalités dans la région flamande, 9 districts dans la ville d'Anvers, en plus de 5 provinces et 262 communes dans la région wallonne. Dans les communes dites à facilités linguistiques de Fourons, Comines-Warneton et de la périphérie de Bruxelles, les échevins (adjoint au maire) et les membres des centres publics d'action sociale (CPAS) sont élus directement. Si le vote est obligatoire en Belgique, plus d'un Belge sur trois assure néanmoins qu'il n'irait pas voter s'il n'y était pas obligé, selon les résultats d'un sondage publié cette semaine. Il ressort de cette enquête que les Flamands seraient enclins à 63 % à se rendre aux urnes pour les communales et à 64 % pour les législatives. Pour les Bruxellois, 62 % effectueraient leur devoir citoyen pour les communales et 64 % pour les législatives, tandis que les Wallons sont légèrement en retrait par rapport aux autres régions : ils ne seraient que 58 % à voter aux législatives et 59 % aux communales.