L'ancien chef d'Etat américain Donald Trump chassé des réseaux sociaux, a annoncé mercredi avoir porté plainte contre les géants de la Tech, pour l'avoir censuré. Alors qu'il était toujours en mandat présidentiel, l'ancien président américain Donald Trump s'est vu éjecté de son réseau social de prédilection avec lequel il communiquait avec le monde entier. « Nous demandons au tribunal fédéral du district sud de la Floride d'ordonner l'arrêt immédiat de la censure illégale et honteuse de la part des groupes de réseaux sociaux visant les Américains », a-t-t-il déclaré depuis son club de golf de Bedminster, dans le New Jersey. « Nous exigeons (…) la fin du silence forcé », a-t-il appelé en annonçant une plainte commune dirigée contre Facebook, Twitter, Google et leurs patrons pour « censure illégale, inconstitutionnelle ». « Aujourd'hui, aux côtés de l'America First Policy Institute », une organisation qui promeut les politiques défendant « l'Amérique d'abord » de Donald Trump, « je dépose, en tant que principal représentant, une action collective majeure en justice contre les géants de la tech comprenant Facebook, Google et Twitter, ainsi que leurs patrons Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey », Au moment où les pays occidentaux, emmenés par les Etats-Unis se sont mis d'accord pour imposer aux multinationales, plus précisément aux géants de la tech un impôt généralisé d'au moins 15%, dans une rare entente contre ces entreprises devenues tropp fortes pour les gouvernements, Donald Trump a enfoncé le clou en déposant cette plainte. Selon lui, les trois patrons de ces multinationales exercent une « censure illégale et « inconstitutionnelle », affirmant que ces entreprises de la Big Tech sont incontrôlables. « Il n'y a pas de meilleure preuve que la Big Tech est hors de contrôle que le fait qu'ils ont interdit le président des Etats-Unis en fonctions » sur leurs plateformes », a-t-il affirmé et de déclarer que s'ils l'ont fait à lui, ils peuvent le faire à n'importe qui. « Nous sommes engagés dans un combat que nous allons gagner », a-t-il promis. Twitter a complètement supprimé le compte de Donald Trump en janvier, en justifiant cela par une violation de ses conditions d'utilisations, après l'assaut du Capitole dans la capitale américaine et les messages de M. Trump qui avait encouragé les assaillants à entrer dans l'institution. En juin, Facebook a également suspendu pour deux ans le compte de Donald Trump alors que le milliardaire républicain comptait près de 89 millions d'abonnés sur Twitter, 35 millions sur Facebook et 24 millions sur Instagram avant que ses comptes ne soient supprimés.