L'armée algérienne n'en finit pas de ses actes autant criminels que sauvages à l'encontre de civils sahraouis dans les camps de réfugiés Tindouf et particulièrement des orpailleurs sahraouis qui continuent à être pris pour cible par les militaires algériens. Un groupe de jeunes civils en a fait les frais mardi dernier quand la gendarmerie militaire de l'ANP a perpétré un de ses vils attentats à leur encontre à proximité du camp dit "Dakhla" à une centaine de kilomètres de Tindouf. Deux des chercheurs d'or sahraouis, dont un jeune de 20 ans identifié sous le nom Abba Said Mohamed Salem ont été tués et plusieurs autres ont été blessés dont un grièvement, suite à des tirs fournis à balles réelles de la part d'éléments de la gendarmerie militaire algérienne. Leur crime, ils prospectaient un champ à ciel ouvert aux environs dudit camp de "Dakhla" près de la région de Ghar Ajbilat dans le sud de l'Algérie, quand ils ont été surpris par une patrouille militaire algérienne, qui sans sommation et à balles réelles a tiré sur les jeunes orpailleurs avec la ferme intention de les abattre. D'autant plus qu'ils étaient selon des sources de ce camp, sur un terrain nu, sans possibilité de se soustraire à la vue des assaillants militaires et à leur portée. Après avoir subi des tirs intenses qui n'avaient d'autre objectif que de les achever, n'eût été la maladresse des tireurs, les rescapés durent le salut à la fuite vers les terrains rocailleux du désert. L'Armée algérienne après son forfait meurtrie a procédé par la suite à une série d'interpellations parmi les jeunes des camps dont un grand nombre est porté disparu. Depuis octobre 2020, où deux jeunes chercheurs d'or sahraouis issus des camps de Tindouf avaient été brûlés vifs par des militaires algériens, les camps sahraouis subissent régulièrement des vagues de répression et d'assassinat. Ces déferlantes de violence sont provoquées par l'armée algérienne, à l'encontre des citoyens civils des camps de séquestration de Tindouf, particulièrement ceux adjacents à la région de Ghar Ajbilat où nombre de jeunes Sahraouis du reste, qui n'ont d'autre recours que de s'adonner à l'orpaillage y ont laissé leur vie, sous les effondrements de sites et en l'absence d'équipes de secours. Mais plus grave encore, les risques de mourir sont multipliés par cent quand c'est l'armée algérienne qui se met à les canarder. L'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (Asadeh), a dénoncé en des termes rigoureux ces nouveaux actes criminels de l'armée algérienne. Ce n'est pas la première fois que ce genre d'incident grave arrive au Sud de l'Algérie. Les exécutions sommaires et extrajudiciaires sont monnaie courante dans les camps de séquestration de Tindouf. Alger, n'en a cure et continue de faire la sourde oreille aux appels du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCDH) afin d'assurer l'intégrité physique de la population des camps. Le dernier rapport en date à cet effet, a été adressé récemment aux autorités algériennes et est signé du rapporteur spécial sur les droits de l'homme des migrants, de la rapporteuse spéciale sur les exécutions extra-judiciaires, sommaires ou arbitraires et du rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants