Des pneus increvables, le rêve de tous ceux qui ont eu au moins une crevaison en allant à un rendez-vous important, ou ceux qui sont restés bloqués des heures au milieu d'une autoroute. Michelin, l'un des leaders mondiaux a depuis l'année dernière dévoilé le design probable de ces pneus, très futuriste et inspiré des coraux. Avec le Mondial Auto, le directeur de la communication technique et scientifique du fabricant français Cyrille Roger invité par Europe1 donne les détails de ce nouveau produit. Mme @Anne_Hidalgo, Mayor of Paris and @JeanTodt, President of the @fia, visiting tonight the Michelin booth with Mr Menegaux, Michelin General Managing Partner.#MondialAuto pic.twitter.com/49QKivaYHU — Michelin (@Michelin) October 2, 2018 « Vision » est le nom choisi par Michelin, qui a comme objectif de créer des pneus que nous n'aurons plus à changer, même pour rouler sur la neige, ou après des dizaines de milliers de kilomètres. L'entreprise prépare au même titre que d'autres constructeurs comme Bridgestone des pneus « sans air » avec un aspect alvéolé, qui vont combiner pneus et roues pour éviter « les crevaisons et les problèmes de surveillance de pression » « C'est une structure sans air faite de matériaux bio-sourcés, le pneu n'est pas polluant et il est recyclé. On pense qu'il sera capable de durer toute la vie du véhicule », vante Cyrille Roget. Le conducteur sera informé par une application mobile ou un système intégré à la voiture de l'état d'usure du pneu. Il devra ensuite se diriger vers une station-service équipée de l'imprimante 3D qui ajoutera quelques millimètres de gomme sur la bande de roulement. « Le principe, c'est de pouvoir recharger au fur à mesure des demandes des consommateurs » si le pneu est usé ou endommagé. « Si vous partez au ski, au lieu d'avoir à changer vos pneus comme vous le faites aujourd'hui, vous vous arrêterez dans une station de recharge » déclare le directeur. Ceci ne sera évidemment pas disponible de si tôt car Michelin parle d'une solution disponible d'ici « 10 à 15 ans ». Quant au prix, Michelin reste muette mais évoque un « business model différent » : « Au lieu d'acheter ses pneus, on les louerait avec un paiement du service à la recharge. »