Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi : L'Economiste : — Pour les opérateurs économiques, c'est l'une des bonnes nouvelles annoncées hier par Bank Al-Maghrib (BAM) à la sortie de son conseil trimestriel : les cours mondiaux du pétrole s'inscriraient en baisse en 2019. Si cette baisse est répercutée par les distributeurs des produits pétroliers, cela ferait des substantielles économies aux grands secteurs énergétivores. Sur le front de la croissance, malgré une performance que plusieurs grandes économies nous envieraient, la croissance resterait plutôt moyenne au regard du défi posé par le chômage massif des jeunes (40,5 % en milieu urbain). BAM prévoit une croissance de 3,5 % en 2018, soit 0,6 point en dessous de l'année dernière. — C'est la deuxième source de recettes du budget de l'Etat et un indicateur de la situation des entreprises. Les recettes de l'IS ont franchi le seuil des 50 milliards de DH en 2017 et se maintiendraient au-dessus de ce seuil cette année alors qu'elles tournaient autour de 44 milliards de DH quelques années plus tôt. Une légère évolution est relevée avec l'accroissement des entreprises bénéficiaires de 12,57 % passant de 69.990 sociétés en 2016 à 78.791 en 2017. Mais un nombre réduit d'entreprises continuent à assurer l'essentiel des recettes : moins de 1 % des sociétés (0,81 % exactement) assurent 80 % des recettes. L'Opinion : — Le modèle de croissance s'est avéré de moins en moins inclusif par l'emploi durant l'année écoulée, d'autant plus qu'une proportion importante des postes créés concerne des emplois faiblement qualifiés et précaires, a souligné le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans son rapport annuel 2017, rendu public samedi. Ces emplois ne peuvent, par conséquent, constituer de véritables vecteurs d'ascension sociale, fait remarquer le CESE qui indique que le marché de travail en 2017 a permis la création de 86.000 emplois nets, au lieu d'une perte de 37.000 postes un an auparavant. — Pour près de 60 % des chefs d'entreprises opérant dans le secteur de la construction, l'activité devrait stagner au troisième trimestre 2018, alors que près de 20 % anticipent une hausse, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP). Cette évolution résulterait, d'une part, de l'augmentation d'activité prévue au niveau des branches des « Travaux de construction spécialisés » et, d'autre part, de la baisse d'activité prévue dans le « Génie civil », explique le HCP dans une note d'information sur les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture au titre du 3e trimestre 2018 auprès des entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l'extraction, de l'énergie, de l'environnement et de la construction. Aujourd'hui le Maroc : — Le directeur général des impôts, Omar Faraj, a fait le déplacement mardi au siège de la CGEM pour une réunion avec le nouveau président, Salaheddine Mezouar et son équipe. Au menu de la rencontre un seul point : la liasse fiscale pour 2019. Selon des sources proches de Mezouar, la rencontre devait être l'occasion pour la CGEM de communiquer officiellement au directeur général des impôts le cahier des propositions que le secteur privé voudrait voir insérées dans la prochaine loi de Finances. — L'investissement de l'Etat dans le secteur des infrastructures routières devrait se consolider annuellement de 7 milliards de DH. Il devrait atteindre les 28 milliards de DH d'ici 2021 , a fait savoir le ministre de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, Abdelkader Amara lors de l'ouverture du 10e Congrès national de la Route. L'investissement dans le secteur a connu une croissance soutenue durant les dix dernières années. L'investissement annuel est ainsi passé de 5 milliards de DH entre 2008 et 2011 à 6,5 milliards de DH sur la période 2012-2017. Al Bayane : — Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a publié une mise au point dans laquelle elle tient à tirer au clair le but de la circulaire adressée à ses délégués régionaux et au Conseil supérieur des oulémas, au sujet de l'ouverture par des préposés religieux et des oulémas de comptes sur les réseaux sociaux. Le ministère souligne que la mission des oulémas, imams et prédicateurs a été et restera de communiquer avec les citoyens et que la technologie est un atout majeur lorsqu'elle est utilisée à bon escient, dans le respect des constantes de la Nation et conformément aux dispositions des textes juridiques qui régissent la fonction des oulémas et imams et conformément au guide de l'imam et du prédicateur. — La Représentante spéciale des Nations-Unies pour les migrations internationales, Louise Arbour, a salué, lundi à New York, à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, le leadership du Maroc en matière migratoire, sous l'impulsion de Sa Majesté le roi Mohammed VI, « qui a été désigné leader de l'Union africaine sur la question migratoire ». Arbour a indiqué que l'entrevue avec Bourita a été l'occasion d'examiner les préparatifs pour la tenue, en décembre prochain à Marrakech, de la conférence internationale pour l'adoption formelle du Pacte mondial sur la migration, qui, a-t-elle tenue à préciser, « constitue, cette année pour les Nations Unies, la conférence intergouvernementale la plus importante, dans la mesure où elle se tiendra au plus haut niveau et verra de ce fait la participation des chefs d'Etat et de gouvernements ainsi que des ministres des affaires étrangères ». Aujourd'hui le Maroc : — Le directeur général des impôts, Omar Faraj, a fait le déplacement mardi au siège de la CGEM pour une réunion avec le nouveau président, Salaheddine Mezouar et son équipe. Au menu de la rencontre un seul point : la liasse fiscale pour 2019. Selon des sources proches de Mezouar, la rencontre devait être l'occasion pour la CGEM de communiquer officiellement au directeur général des impôts le cahier des propositions que le secteur privé voudrait voir insérées dans la prochaine loi de Finances. — L'investissement de l'Etat dans le secteur des infrastructures routières devrait se consolider annuellement de 7 milliards de DH. Il devrait atteindre les 28 milliards de DH d'ici 2021 , a fait savoir le ministre de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, Abdelkader Amara lors de l'ouverture du 10e Congrès national de la Route. L'investissement dans le secteur a connu une croissance soutenue durant les dix dernières années. L'investissement annuel est ainsi passé de 5 milliards de DH entre 2008 et 2011 à 6,5 milliards de DH sur la période 2012-2017. Libération : — Décidément, le secteur de la santé n'en finit pas de faire parler. Après les menaces de grèves lancées par le secteur de la santé publique il y a quelques semaines, c'est au tour du secteur privé d'user de cette tactique afin d'attirer l'attention d'Anas Doukkali et son ministère, sur de multiples revendications. Ainsi, les principaux acteurs du secteur privé envisagent trois jours de grève à compter du mois prochain, à raison d'un jour par mois. De plus, pendant que les cabinets médicaux et les cliniques privées seront fermés, les 18 octobre, 22 novembre et 20 décembre, une série de manifestations seront organisées sous forme de sit-in devant le ministère de la Santé. — Une importante délégation économique marocaine a exposé, lundi à Paris, devant un parterre d'hommes d'affaires issus de nombreux pays africains et européens, les atouts dont se prévaut le Maroc dans différents secteurs d'activités économiques, et ce à l'occasion d'une conférence-débat organisée dans le cadre des 3es « Rencontres Africa 2018 », qu'a abritée deux jours durant la capitale française. Cette renonctre a été l'occasion d'échanger avec les partenaires économiques présents et de leur expliquer la démarche « gagnant-gagnant » prônée par les entreprises marocaines dans le cadre de leurs partenariats avec les entreprises africaines, conformément aux hautes orientations de S.M le Roi. Le Matin : — Depuis les réformes apportées par la nouvelle Constitution de juillet 2011, la Cour constitutionnelle est compétente pour statuer si une exception d'inconstitutionnalité soulevée au cours d'un procès porte atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution. Ce qui institue le principe du contrôle a posteriori des lois. S'intéressant à cette thématique, la Cour constitutionnelle et son partenaire l'Académie du Royaume du Maroc organisent un colloque à vocation internationale, auquel participeront des juges constitutionnels, des professionnels de la justice, des professeurs universitaires et des doctorants pour discuter de thèmes relatifs aux « Nouveaux enjeux du contrôle de constitutionnalité a posteriori ». — Bank Al-Maghrib table sur une croissance du PIB de 3,5 % en 2018 contre 3,6 % annoncé en juin dernier, sous l'effet d'une hausse de 5,1 % de la valeur ajoutée agricole et de 3,3 % des activités non agricoles. La Banque centrale, qui maintient inchangé le taux directeur à 2,25 %, a revu à la baisse l'inflation de 30 points de base à 2,1 % pour cette année. Le déficit budgétaire, lui, se creuserait, à 3,7 % du PIB, contre 3,4 % pronostiqués en juin. Al Alam : — Lors de son intervention à la réunion de la commission de l'éducation, de la culture et de la communication, consacrée à l'examen de la situation de l'éducation au Maroc et l'introduction d'expressions en dialecte marocain dans des manuels scolaires, le groupe istiqlalien de l'Unité et de l'Egalitarisme a formulé trois remarques fondamentales. Le groupe a mis l'accent sur la fragilité croissante de la confiance dans de larges catégories de la société, la confiance dans la capacité des institutions à réaliser des changements, notamment en termes d'amélioration des conditions de vie des citoyens, de valorisation de la valeur du mérite et de réduction des disparités sociales et spatiales. — La position du regretté Nelson Mandela en faveur de la préservation de la souveraineté nationale lui conférait le statut d'apôtre de la paix et de la compréhension entre les nations loin des vicissitudes, aléas, calculs et clivages malsains, a affirmé SM le Roi Mohammed VI dans un message adressé au « sommet de la paix Nelson Mandela », qui s'est tenue à New York, pour marquer le centenaire de la naissance de « cette immense personnalité », qui fait partie de « ces hommes universels au destin local, national, continental et international ». « Aux sirènes du séparatisme et de toute forme d'instabilité, Mandela opposait l'unité, conscient que l'essor de notre continent passe par l'intégrité territoriale des Etats qui le composent », a souligné le Souverain dans ce message dont lecture a été donnée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita. Akhir saa : — Les inégalités sociales et économiques menacent le projet de la régionalisation. Les chiffres présentés par le rapport 2017 du Conseil économique, social et environnemental (CESE) se sont révélés similaires à ceux dévoilés par le HCP. En effet, les études ont montré que les inégalités sociales et spatiales persistent encore entre les régions du royaume. Tanger, Rabat et Casablanca sont les plus grandes régions génératrices de richesses, selon le rapport du CESE. — Casablanca Finance City (CFC) a procédé à l'émission d'un « Green Bond » d'un montant de 355 millions de dirhams, réalisée par le biais d'un placement privé souscrit auprès des plus grands investisseurs institutionnels du Royaume, suite à l'autorisation par l'Autorité marocaine du Marché des Capitaux (AMMC). La maturité de l'emprunt est de 15 ans, marquant ainsi la confiance des institutionnels Marocains et étrangers qui ont répondu favorablement à cette émission, précise CFC dans un communiqué. Al Ahdath Al Maghribia : — Le PAM tente une nouvelle approche politique pour cette rentrée politique. Après l'expérience de la critique et de l'opposition au gouvernement, le parti a choisi cette fois de s'opposer en étant une force de propositions. Il a exprimé cette tendance dans un mémorandum que son secrétaire général, Hakim Benchamach, a adressé au chef de gouvernement. Ce mémorandum comporte la perspective et les propositions du PAM concernant un ensemble de mesures de nature législative, réglementaire et procédurale. — CESE : nouvelle vision du dialogue social. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a appelé, dans son rapport annuel 2017, à un changement de la culture du dialogue social pour permettre de l'inscrire dans une approche visant à encourager la formation de consensus entre les partenaires et d'élargir son champ au-delà de la négociation des revendications des parties prenantes pour se concerter sur les sujets nécessitant une mobilisation collective. Akhbar Al Yaoum : — Le secrétaire général du MP, Mohand Laenser, a annoncé officiellement sa candidature pour se succéder à la tête du parti en marge de la conférence de presse qu'a tenue le comité chargé de la préparation du 13e congrès du parti. Ayant déjà exprimé son intention de ne pas se porter candidat, Laenser a indiqué qu'il a changé d'avis après l'insistance des membres du MP. De son côté, Mohamed Hassad a été absent du comité chargé de la préparation du congrès. — Après les critiques adressées par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) au manque de formation des enseignants contractuels, le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi, a indiqué que cette formation est « insuffisante ». Amzazi a souligné que le ministère va pallier ce problème à travers la mise en place d'un programme national de formation des professeurs, qui s'étend pour la première fois sur 5 ans. Le ministère entend former 200.000 enseignants à l'horizon 2028. Al Massae : — Casablanca figure dans le top 10 des villes les plus riches du continent, d'après le rapport Africa Wealth 2018 sur la richesse en Afrique. Rendu public par le groupe de recherche sud-africain, New World Wealth, ainsi que la banque mauricienne AfrAsia Bank, le document relate que la capitale économique dispose d'une richesse totale de 42 milliards de dollars. De même, deux autres villes du Royaume se hissent dans le top 20 de ce classement : Marrakech et Tanger, respectivement à la 18e et 19e places, avec une richesse totale évaluée à 11 milliards de dollars chacune. — Le ministère des Habous et des affaires islamiques a adressé une circulaire aux délégués des affaires islamiques dans les régions leur demandant de recenser les préposés religieux disposant de comptes sur les réseaux sociaux. Cette note a provoqué une grande controverse. Le ministère a demandé à ces délégués de procéder au recensement des imams morchdines ayant des comptes sur Facebook, Twitter ou Instagram et le renvoyer avant fin octobre courant à la Direction des affaires administratives et de la coopération. Bayane Alyaoum : — Le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani a souligné, lundi à Al Hoceima dans le cadre du 10e Congrès national de la route, la nécessité de renforcer la coopération et le partenariat public-privé pour relever les défis auxquels fait face le réseau routier au Maroc. El Othmani, qui intervenait à l'ouverture de ce rendez-vous, tenu sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, sur le thème « Le réseau routier face aux défis de financement et de gouvernance », a estimé qu'un partenariat « innovant » entre les secteurs public et privé « augure d'un nouveau départ en matière de financement et de gouvernance des chantiers routiers à même de développer le réseau routier au Maroc et les modes de financements selon le concept du développement durable ». — Le Maroc demeure résolument engagé, sous les Hautes Orientations royales, pour mobiliser l'appui et le soutien attendu à l'initiative « Triple A », auprès des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, mais également privés, a réaffirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita. Le ministre, qui s'exprimait lors d'une table ronde aux Nations Unies sur « l'Initiative africaine de l'adaptation » visant à mobiliser le soutien en faveur de l'Afrique pour faire face aux effets du changement climatique, a rappelé que l'Initiative triple A a été lancée sous le leadership de Sa Majesté le roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, à l'occasion de la COP 22 et du Sommet de l'action, qui a réuni les Chefs d'Etat africains à cette occasion. Al Ittihad Al Ichtiraki : — Le taux pondéré de la prévalence des cigarettes de contrebande a baissé à 3,73 % en 2018 contre 5,64 % un an auparavant, 7,46 % en 2016 et 12,48 % en 2015, selon une enquête de l'Administration des douanes et impôts indirects (ADII) pour l'estimation du taux de pénétration des cigarettes de contrebande sur le marché marocain. L'enquête a été menée par un cabinet d'études suivant une méthodologie validée avec les opérateurs autorisés pour la distribution des tabacs manufacturés, notamment la Société marocaine des tabacs (SMT), Japan Tobacco international (JTI), Philip Morris international (PMI) et British American Tobacco Maroc (BAT). — Quelque 44 courts-métrages représentant 18 pays méditerranéens seront en lice lors de la 16e édition du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger, prévue du 1er au 6 octobre sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. Ces films ont été sélectionnés parmi plus de 300 autres que le comité d'organisation a reçus depuis l'ouverture des inscriptions, précise le Centre cinématographique marocain (CCM) sur son portail électronique. La réalisatrice et productrice marocaine Tala Hadid présidera le jury de cette édition, composé d'Ana Lungu (Roumanie), Barbara Lorey de Lacharriere (France-Allemagne), Nidhal Chatta (Tunisie), Txema Muñoz (Espagne), Fabrice Marquat (France) et Mohamed Bouissef Rekab (Maroc). Rissalat Al Oumma : — Le 2e contrat programme entre le gouvernement et les professionnels du secteur du Bâtiment et des travaux publics (BTP), qui décline la stratégie nationale pour le développement de l'ingénierie et de l'entreprise publique de BTP, a été signé, lundi à Al Hoceima, dans le cadre du 10e Congrès national de la Route. S'étalant sur la période 2018-2022, le contrat programme, qui se décline en 10 contrats d'application, a été signé, du côté du gouvernement, par neuf départements ministériels et du côté des professionnels, par la Fédération nationale du Bâtiment et Travaux Publics (FNBTP) et la Fédération marocaine du conseil et de l'ingénierie (FMCI). — Le dirham s'est déprécié de 0,42 % par rapport à l'euro et s'est apprécié de 0,45 % vis-à-vis du dollar au cours de la période allant du 13 au 19 septembre 2018, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Durant cette période, aucune opération d'adjudication n'a été réalisée sur le marché des changes, indique BAM dans une note sur ses indicateurs hebdomadaires pour la semaine allant du 13 au 19 septembre courant. S'agissant des réserves internationales nettes, elles ont baissé, d'une semaine à l'autre, de 0,3 % pour s'établir à 225,2 milliards de dirhams (MMDH) au 14 septembre, tandis qu'en glissement annuel, elles ressortent en hausse de 1,5 %, fait savoir la même source.