Quand Polisario éternue c'est l'Algérie qui s'enrhume et l'adage est tout à fait à propos par ces temps où Dame Covid tient la vedette à travers la planète. Par le biais de son agence de presse officielle, l'APS, l'Algérie s'est faite l'écho de la dernière aventure de la militant séparatiste Aminatou Haidar en promouvant de fausses informations. Les plumeux de l'APS dans leur constant souci de nuire au Royaume ont commis une dépêche tendancieuse qui en dit long sur le devoir « d'objectivité et de neutralité » du voisin de l'Est quant à la question du Sahara alors qu'il le crie partout haut et fort. « Les autorités d'occupation marocaines ont empêché mercredi la militante sahraouie Aminatou Haidar, présidente de l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM), de se rendre en Espagne ». L'APS a omis volontairement de préciser que la séparatiste était infectée au coronavirus « Covid-19 » comme mentionné sur le document médical de rigueur ( que nombre confrères ont publié) pour voyager par avion. Testée positive elle aurait dû au moins s'astreindre à une auto-quarantaine de 14 jours. Un isolement qu'elle a ignoré délibérément en se rendant à l'aéroport Hassan 1er de Laâyoune pour voyager et de surcroit à l'étranger, mettant ainsi en danger la vie toutes les personnes qu'elle avait rencontrées chemin faisant. Les autorités sanitaires et Royal Air Maroc n'ont pas eu d'autres choix que de lui refuser l'accès au vol 418 à destination de Las Palmas. L'agence de presse officielle algérienne, APS a cité que l'activiste séparatiste Aminatou Haidar avait diffusé un communiqué affirmant que les autorités marocaines l'avaient empêchée de voyager « sous de faux prétextes dans le cadre de ses prises de positions de défenseurs des droits humains sahraouis ». Hespress a examiné la justesse du certificat délivré par la commission régionale du ministère de la Santé de la ville Laâyoune (en sa possession), en date du 12 novembre 2020 indiquant qu'Aminatou Haidar était infectée par la Covid-19 et qui par ailleurs de facto, signifiait qu'elle devait être soumise à une quarantaine de 14 jours, et éviter tout contact avec d'autres personnes. Aminatou Haidar en tentant de dissimuler le sujet de son infection au coronavirus (Covid-19), est indéfendable à plus d'un titre. Son forfait est punissable non seulement par la loi marocaine mais également par toutes les lois et décrets internationaux relatifs aux injonctions de la crise sanitaires à l'encontre des contrevenant se dérobant aux instructions des pouvoirs publics concernant la prévention et la propagation de la Covid-19. En violant le protocole de santé et en s'abstenant à effectuer une quarantaine on met en danger la santé et la vie d'autrui. Nombre d'internautes marocains sur les réseaux sociaux ont dénoncé avec véhémence le fait et ont appelé à la nécessité d'empêcher la militante séparatiste de voyager indépendamment de son infection du virus ou non, car elle fait déjà l'objet de précédentes poursuites judiciaires et que la Justice ne s'est toujours pas prononcée. En effet il y a quelques semaines, le Procureur Général du Roi près la Cour d'Appel de Laâyoune avait annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire sur la tenue du congrès constitutif de «l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine» (Isacom suite à la dissolution de Codesa), sans toutefois citer de noms mais, Aminatou Haidar en tant que fondatrice fait partie intégralement du lot de justiciables visés. Une vingtaine d'autres personnes dont nombre d'entre eux sont des fonctionnaires de l'Etat devront également rendre compte à la justice. L'enquête a été diligentée afin « de prendre les mesures juridiques adéquates pour préserver l'ordre public et donnera lieu à la sanction juridique pour atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume, avec effet de dissuasion à la fois publique et privée garantissant la préservation des constantes nationales » avait alors déclaré le Procureur Général du Roi près la Cour d'Appel de Laâyoune. Moubarak Bouali