L'activiste pro-Polisario, Aminatou Haidar poursuit ses agitations hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume. Elle a ainsi déclaré son intention de poursuivre la «lutte» au sein de «l'instance sahraouie de lutte contre l'occupation marocaine» qu'elle dirige, malgré l'ouverture d'une enquête judiciaire par le parquet de la ville de Laâyoune sur cette instance même. Pour s'exprimer sans relâche, l'activiste a choisi le voisin algérien. À travers l'agence de presse officielle algérienne (APS), Aminatou Haidar a répondu à la campagne de condamnation généralisée de l'opinion publique marocaine concernant la création d'une « entité anti-marocaine ». Cela explique, si besoin était, le soutien de l'Algérie à Aminatou Haidar et aux mouvements séparatistes, à l'image du polisario. Dans une déclaration vidéo à l'APS, elle a tiré « sur tout ce qui bouge » au Maroc: Des médias marocains aux partis politiques, en passant par les organisations de la société civile et celles de défense des droits de l'homme, qui ont clairement exprimé leur rejet de la création de la soi-disant «instance sahraouie de lutte contre l'occupation marocaine». Défiant ainsi l'autorité marocaine, la séparatiste a qualifié le procureur général du Roi près la cour d'appel de Laâyoune de « procureur général du roi de la puissance occupante», dans sa réponse au communiqué officiel ordonnant l'ouverture d'une enquête judiciaire contre les participants au congrès constitutif de l'instance qu'elle dirige. Aminatou Haidar a ainsi déclaré: «Nous sommes déterminés au sein de l'instance à poursuivre notre lutte pour la liberté, l'indépendance et la défense de la dignité de l'homme sahraoui de toutes nos forces et par des moyens pacifiques et légitimes jusqu'à l'indépendance du Sahara». Pour rappel, le procureur général du Roi près la cour d'appel de Laâyoune avait annoncé que la création de «l'instance Aminatou Haidar» impliquerait de prendre les mesures juridiques adéquates pour préserver l'ordre public et donnera lieu à la sanction juridique pour atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume, avec effet de dissuasion à la fois publique et privée garantissant la préservation des constantes nationales. Cette enquête judiciaire, avait précisé le communiqué du procureur, intervient eu égard à ce que cet acte représente en matière d'atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume et comporte des incitations claires à commettre des actes contraires au Code pénal.