En Algérie, la crise économique et sanitaire provoquée par la pandémie du coronavirus a créé des pénuries de produits alimentaires essentiels, selon des médias algériens. D'autres aliments de base enregistrent des hausses de prix mettant à mal les petites bourses. Plusieurs produits constituant la base de l'alimentation des Algériens ont disparus des étales des épiciers et supermarchés, dénonce la population. En outre, la majorité des produits de consommation quotidiens ont accusé des augmentations de prix. Selon le site d'information TSA, « les prix de la quasi-totalité des produits alimentaires ont connu une importante hausse ces dernières semaines ». Parmi les produits devenus rares en Algérie, les pâtes, le couscous, et autres produits à base de farine et de blé d fabrication locale. En cause, la suspension de la subvention du blé tendre et dur par l'Etat algérien début septembre, au moment où ces matières de base sont nécessaires à la fabrication des pâtes et du couscous. Dans les magasins, les paquets de semoule de blé de 1 et 2 kilos ont disparus, tandis que les autres produits ont connu des hausses de prix portant un nouveau coup dur aux consommateurs algériens déjà touchés par la crise économique, doublée par la crise engendrée par la covid-19. Outre les pâtes, le couscous et autres produits à base de blé, d'autres aliments ont vu leurs prix augmenter, comme la mayonnaise, un condiment très populaire en Algérie, l'huile, le lait et lait en poudre et la margarine. Les augmentations de prix varient d'un produit à l'autre et atteignent des fois les 30 dinars algériens soit un peu plus de 2 dirhams marocains. La flambée des prix rencontrée ces derniers jours dans le pays concerne également plusieurs autres produits de consommation. Les fruits, les légumes et les viandes de dérogent pas à la règle et cela, touche surtout les produits cultivés en Algérie. Même les fruits et légumes de saisons coutent « trop cher » par rapport à ce que les consommateurs se sont habitués. La viande blanche a connu une augmentation de près de 200 dinars, tandis que les fruits comme la mandarine, un fruit de saison coûte désormais 250 dinars soit près de 18 dirhams le kilo. Cette hausse des prix qui se conjugue à des revenus de plus en plus modestes dans les familles algériennes, amplifient la crise de confiance en Algérie qui vit sans président depuis le 28 octobre.