La première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern s'est fait remarquer aux Nations Unies, lundi 24 septembre, en amenant avec elle son bébé de trois mois. Les photographes n'ont eu d'yeux que pour elle et son bébé lors du sommet consacré à Nelson Mandela. Dans ce genre de réunion où l'atmosphère est généralement très solennelle, voire tendue, l'arrivée d'un bébé est une manifestation plus qu'inattendue. Le bébé, une fillette de trois mois appelée Neve, a été elle aussi admise avec un badge l'identifiant comme « New Zealand First Baby ». Son père a publié la photo de son badge des Nations Unies. Because everyone on twitter's been asking to see Neve's UN id, staff here whipped one up. I wish I could have captured the startled look on a Japanese delegation inside UN yesterday who walked into a meeting room in the middle of a nappy change. Great yarn for her 21st. pic.twitter.com/838BI96VYX — Clarke Gayford (@NZClarke) September 24, 2018 Jacinda Arden, 38 ans, est devenue la deuxième chef de gouvernement à avoir eu un bébé tout en étant au pouvoir, la première étant Benazir Bhutto, chef de gouvernement du Pakistan qui avait eu un bébé en 1990. La première ministre néo-zélandaise qui assistait à un sommet en l'honneur de Nelson Mandela avec les représentants de 130 pays à New York a laissé son bébé Neve à son compagnon Clarke Gayford, un présentateur télé devenu père au foyer, pour prononcer son discours avant de reprendre la petite fillette. La chef de gouvernement a lancé une opération séduction aux Etats-Unis en amenant son bébé, elle s'impose dans la sphère de centre gauche et dans l'esprit de lutte pour améliorer l'image de la femme et de la parité. En assistant à l'Assemblée Générale des Nations Unies avec son bébé, la Néo-Zélandaise envoie un message de communication percutant, montrant ainsi qu'une femme peut poursuivre une carrière au sommet d'un Etat tout en assumant sa maternité. Lundi, la Néo-Zélandaise a fait fureur lors d'une conférence sur le changement climatique. Elle avait annoncé en avril dernier avoir interdit un nouveau forage d'hydrocarbures offshore dans son pays.