L'Agence de presse officielle d'Algérie (APS) après avoir émis de fausses informations signifiant que le Maroc n'aurait récolté que sa propre voix aux élections du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, s'est vite, tel le Corbeau de la fable honteux et confus rétractée et a été contrainte de la retirer, jurant au passage, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. L'histoire est en fait, toute anodine mais elle est si significative du ressentiment de haine de l'Algérie quant à la chose de l'information et de l'actualité déformée à notre égard. Les élections au Conseil des droits de l'homme ont eu lieu cette semaine dans la ville suisse de Genève, où quatre sièges au Conseil de l'ONU ont été attribués au groupe africain, à savoir le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Malawi et le Gabon.« Le royaume a échoué à rejoindre le Conseil des droits de l'homme des Nations unies (CDH), récoltant une seule voix, la sienne, sur les 190 exprimées, selon les résultats de l'élection tenue mardi à Genève » indiquait le correspondant de l'APS à l'ONU à New York apparemment bien loin de l'info en espace et en temps. Des sources de Hespress ont expliqué que, conformément au principe de rotation géographique, les sièges des quatre pays africains étaient choisis dans la région de l'Afrique de l'Ouest et de l'Est et non dans la région de l'Afrique du Nord, et donc le Maroc ou tout autre pays appartenant à cette région ne pouvait se présenter à ces élections. Les mêmes sources ont ajouté que le Maroc se présenterait pour devenir membre du Conseil des droits de l'homme lorsqu'il deviendrait éligible en vertu du principe de rotation géographique, notant que le Royaume avait été précédemment élu deux fois membre du Conseil international des droits de l'homme pour les mandats 2006- 2007 et 2014- 2016. Cela étant, des données ont été diffusées par l'APS indiquent que le Maroc a obtenu une voix, loin de la majorité requise pour remporter les élections, qui sont fixées à 97 voix, tandis qu'aux résultats le Sénégal a obtenait 188 voix, la Côte d'Ivoire 182, le Malawi 180 voix et le Gabon 176 voix. « Le Maroc qui figurait sur la liste des pays africains (groupe A) aux cotés de la Coté d'Ivoire, Sénégal, Malawi et le Gabon qui se sont disputés 4 sièges, vient ainsi d'essuyer une défaite spectaculaire au CDH », fanfaronnait l'agence algérienne visiblement peu au courant sur son site du déroulement du scrutin. Cette information de pacotille a immédiatement été reprise par certains médias dont évidemment ceux du Polisario trop heureux de l'aubaine qui considérent le fait comme un « recul des droits de l'homme pour le Royaume du Maroc ». Le ministère d'Etat chargé des Droits de l'Homme et des Relations avec le Parlement crut alors bon d'apporter un démenti formel à cela, disant que le Maroc n'a jamais été candidat pour siéger au CDH de l'ONU ni à quoique ce soit et la situation est due à une erreur commise par un membre de l'Assemblée générale des Nations unies. Le département de Mustapha Ramid a attribué la seule soi-disant voix glanée par le royaume à une « erreur » commise par un membre de l'Assemblée Générale de l'ONU. Mais en Algérie de tels propos n'ont pas de crédit et l'APS et consorts de continuer de gasconner du moins jusqu'à ce que la MAP entre en jeu d'un communiqué cinglant où elle déclarait, « L'organisation des Nations-Unies a infligé une gifle à l'agence de presse algérienne APS en affirmant formellement sur son site d'information officiel que le Royaume du Maroc n'a à aucun moment été candidat aux dernières élections du Conseil des droits de l'Homme (CDH) », ajoutant, « Un pays a voté pour le Maroc, même si le Maroc n'était pas candidat à ces élections précisait également le texte des Nations unies ». C'était suffisant pour que l'APS retire ses dires outranciers et éhontés. Mais l'agence algérienne n'en est pas à sa première déconvenue du genre avec l'ONU. Cette dernière du reste ne s'en gêne pas pour la rappeler à l'ordre. On s'en souvient début septembre, après la publication d'un certain nombre d'articles déformant le fonctionnement du système des Nations Unies relatif aux droits de l'homme, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) avait épinglé l'Algérie et l'APS en qualifiant leurs agissement d' « informations fallacieuses » et « complètement fabriquées du début à la fin et que non seulement les informations rapportées par l'APS sont fausses, mais plus grave encore, les sources citées n'ont aucune existence ». Ceci en réponse à un article de l'APS, évoquant le rejet par le Bureau des contentieux de l'ONU à Genève d'une plainte déposée par des militants algériens qui citait le Secrétaire au Bureau des Contentieux de l'ONU à Genève, Issam Al Muhammadi alors que ce ni ce dernier ni la structure désignée n'existaient. « Il n'existe aucun organe des Nations unies relatif aux droits de l'Homme portant ce nom et nous n'avons pu identifier aucun membre du personnel ou expert indépendant de l'ONU sous le nom de Issam Al Muhammadi », avait indiqué le porte-parole du HCDH Rupert Colville. L'APS forcée eut vite fait de retirer l'article commis.