Une source sécuritaire marocaine a démenti à Hespress, ce jeudi 15 octobre, l'affaire d'extradition des deux israéliens Golan Avitan et Moshe Beit Adah (Chico), via Madrid pour rejoindre Israël en vertu d'un « accord secret ». Alors que la presse israélienne avait annoncé l'extradition des deux citoyens israéliens, Golan Avitan et Moshe Beit Adah (Chico) et des médias marocains ont repris l'affaire, une source sécuritaire marocaine ayant requis l'anonymat a affirmé que ces informations étaient fausses. Les médias israéliens avaient annoncé que les deux hommes allaient être extradés via Madrid pour être ensuite transférés en Israël étant donné que le Maroc et Israël n'ont pas d'accord d'extradition. Pourtant, selon la source citée par Hespress, les deux accusés étaient à ce moment là, en train d'assister à leur procès dans la salle N°8 de la Cour d'appel à Casablanca pour leur implication dans le dossier du réseau de naturalisation de citoyens israéliens pour obtenir la nationalité marocaine. Si les médias israéliens avaient annoncé un « accord secret avec le Maroc » pour extrader les accusés Avitan Golan et son compatriote Moshe, surnommé « Chicco », la source affirme que les deux ont passé la nuit dans leur cellule à la prison locale de Oukacha de la ville de Casablanca, en application de la décision pénale. La source sécuritaire qui est au fait du dossier a soutenu que les informations publiées dans les médias au sujet de ces deux accusés étaient des rumeurs non fondées et bien loin de la réalité, démentant au passage que le Bureau d'Interpol à Rabat ait reçu une demande d'extradition concernant les personnes impliquées dans l'affaire de la part d'une autorité judiciaire ou de sécurité étrangère. D'autre part, les présumées visites de responsables de la police marocaine afin de coordonner avec la police israélienne le processus de transfert des deux accusés pour passer via la capitale espagnole, sont également fausses, a-t-elle insisté. Les deux citoyens israéliens impliqués dans ces rumeurs, sont actuellement en détention au Maroc, tient à clarifier la source sécuritaire, et sont jugés selon la loi marocaine pour les actes criminels pour lesquels ils sont poursuivis au Maroc, à savoir un réseau de falsification de pièces d'identités nationales pour l'obtention de la nationalité marocaine. Et de poursuivre, que les extraditions sous soumises à des procédures formelles sur la base d'accords internationaux et de textes de lois nationaux, a ajouté la source sécuritaire marocaine.