Bank Al-Maghrib (BAM) a indiqué que quelque 9.575 faux billets ont été détectés en 2019, pour une valeur de 1,5 million de dirhams (MDH), et une hausse de 6% par rapport à 2018. Dans son rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l'exercice 2019, BAM explique que les contrefaçons ont ciblé particulièrement la coupure 200 dirhams, représentant une part de 69% et par série d'émission, c'est celle de 2012 qui est prépondérante avec une part de 46%. Pour ce qui est du ratio de contrefaçon, ajoute la banque centrale, seuls 5,2 billets sur un million de billets en circulation sont contrefaits, niveau faible en comparaison internationale. Le Rapport indique par ailleurs que l'entretien de la qualité a porté sur un volume de 3,2 milliards de billets, en augmentation de 5%, dont 85% effectué par les centres privés de tri (CPT) et le reste par Bank Al-Maghrib, alors que le traitement des CPT a permis de produire 1,7 milliard de billets valides recyclés directement aux banques et 474 millions de billets valides versés à la Banque centrale, soit un taux de recyclage global de 79%. Le traitement effectué par BAM a pour objectif de s'assurer de la qualité de l'entretien effectué par les CPT. En outre, la Banque centrale a procédé à des contrôles inopinés pour s'assurer du respect de la réglementation. Ces derniers ont consisté en des missions dont 249 réalisées auprès des agences bancaires et une soixantaine menée auprès des CPT. Ces contrôles ont permis d'identifier un certain nombre d'améliorations visant essentiellement à renforcer la qualité du processus du traitement et du recyclage des billets de banque et la quasi-totalité des mesures convenues ont été implémentées au cours de la même année.