La sentence est prononcée pour El Mahjoub Dazza. Le marathonien marocain a été suspendu quatre ans par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU), pour dopage. L'instance en charge de la lutte antidopage a sévit, ce vendredi contre El Mahjoub Dazza, empêtré dans une affaire de dopage. En effet, le Marocain a été épinglé par la patrouille à quelques mois des Jeux Olympiques de Tokyo. Rare chance de médaille en athlétisme avec Soufiane El Bakkali, le marathonien avait réalisé une année 2019 de premier ordre avec notamment une victoire le marathon de Prague en République Tchèque avec un temps canon de 2:05:58 ou encore une première place à Fukuoka au Japon 2:07:10. « Il ressort de la chronologie des événements que les variations des valeurs du PBA (passeport biologique, NDLR) de l'athlète s'inscrivent dans un scenario de dopage« , explique le tribunal disciplinaire de la Fédération internationale (World Athletics), dans son verdict publié vendredi. Le collège d'experts qui a étudié le passeport biologique a conclu que « la probabilité que les anomalies décrites (…) soient dues à une manipulation sanguine, plus précisément l'augmentation artificielle de la masse des globules rouges au printemps 2019, est très élevée« . La suspension de quatre ans prononcée à l'encontre de Dazza prend effet au 10 janvier 2020, début de sa suspension provisoire annoncée par l'AIU. Il dispose de 30 jours pour faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).