La Confédération africaine de football a révélé, ce 4 mars, les sanctions à l'encontre de l'Espérance de Tunis après la rencontre face au Zamalek en Ligue des champions, vendredi dernier. Et la CAF a décidé de frapper fort à l'encontre du club tunisois. 140.000 dollars et plusieurs joueurs et entraineurs suspendus, le Taraji a subi de plein fouet le contrecoup des débordements occasionnés lors de la défaite des Tunisiens (3-1), lors quart de finale de la Ligue des champions sur le terrain du Zamalek, au Caire. En effet, la CAF a rendu son verdict, ce 4 mars, et cela ne sent pas bon pour l'Espérance. Ainsi Mouine Chaabani, l'entraineur, Mejdi Traoui, l'adjoint et le milieu de terrain Abdelraouf Benguit ont écopé chacun de quatre matchs de suspension alors que le défenseur Khalil Chamam ne participera pas aux six prochaines rencontres en compétitions africaines. Ces quatre hommes ont été sanctionnés pour leur rôle joué dans les échauffourées en fin de rencontres et ont menacé, à divers degré, l'arbitre de la rencontre, le Marocain Redouane Jiyed. « Malgré le fait que les forces de sécurité aient fait de gros efforts », les personnes mises en cause ont « insulté avec des mots injurieux et offensants » le quatuor arbitral, voire « menaçants » comme Mejdi Traoui qui auraient « tenté de [...] frapper [un officiel] malgré l'intervention des policiers ». Khalil Chamam est, lui, allé encore plus loin puisqu'il aurait craché sur un des arbitres. En plus des suspensions, l'Espérance de Tunis s'est également vu infligé une forte amende de 140.000 dollars pour notamment des jets de bouteilles et de mégots sur des officiels qui ont dû réfugier dans leur vestiaires.