Rien ne semble encore joué pour les deux formations. Les deux prétendants s'engageront dans un match ouvert où tous les pronostics demeurent envisageables au vu de la détermination des deux clubs à être sacrés. ça n'est pas leur première finale, ce ne sera pas la dernière, mais c'est une finale de plus que devront disputer et gagner les joueurs du Wydad pour remporter le prestigieux titre de champion d'Afrique. Pour y arriver, persévérance, volonté et abnégation seront de mise. L'adversaire tunisois, l'Espérance Sportive, est un dur à cuire. Tenant du titre, il ambitionne de remporter le deuxième sacre d'affilée (en l'espace de huit mois) devant son public et de rééditer l'épopée de l'édition 2018, face au club cairote d'Al-Ahly. L'entraîneur Mouine Chaabani aura également l'occasion d'entrer dans l'histoire du football africain en tant que plus jeune entraîneur à avoir remporté la Ligue des champions non pas une mais deux fois de suite. Les Wydadis espèrent, quant à eux, détrôner l'Espérance et prendre enfin leur revanche après la finale perdue en 2011 à Tunis. La finale aller s'était, rappelle-t-on, soldée par un score de parité (1-1), qui laisse le suspense intact. Pour ce vendredi, rien ne semble encore joué pour les deux formations. Les deux prétendants s'engageront dans un match ouvert où tous les pronostics demeurent envisageables au vu de la détermination des deux clubs à être sacrés. Pour rappel, à la suite de la finale aller disputée vendredi dernier à Rabat, cinq joueurs seront officiellement absents en finale retour. Côté sang et or, Moez Ben Cherifia, Chamseddine Dhaouadi et Ghailane Chaalali devront suivre la rencontre des tribunes après avoir été avertis par l'arbitre égyptien Gehad Grisha et du côté des Wydadis, les défenseurs Achraf Dari et Ibrahim Naqqach devront également sauter la finale retour. Le premier sera suspendu pour cause de deuxième carton jaune et le second à cause d'un carton rouge. Quoi qu'il en soit, ce manque ne sera pas un problème pour deux des plus grands clubs du continent. Le staff technique wydadi et celui de l'Espérance d'ailleurs, devront composer avec cette nouvelle donne. Le premier conduit par Faouzi Benzarti estime que le match retour sera décisif pour le titre cette saison et qu'une finale entre de telles équipes va se jouer sur de petits détails. Le chevronné Benzarti qui a su revenir au score même à 10 contre 11, est appelé à trouver la meilleure alternative à Achraf Dari et Ibrahim Naqqach en défense et à conférer l'efficacité requise à son attaque pour espérer surprendre l'Espérance. Quant au second, l'entraîneur Mouine Chaabani a préservé quelques pièces maîtresses très importantes lors de tels rendez-vous, à l'instar du capitaine Khalil Chemmam, Aymen Ben Mohamed, Franck Kom et Foussiney Coulibaly. Hormis Dhaouadi qui sera absent, on pourra presque dire que l'ossature de la défense est restée intacte. Pour rappel, le palmarès des deux clubs reste impressionnant : trois titres de champion d'Afrique pour l'ES Tunis, tous remportés face à des clubs arabes: 1994 (Zamalek), 2011 (Wydad de Casablanca) et 2018 (Al Ahly), et deux pour le WAC: 1992 et 2017. La CAF avait désigné l'arbitre international gambien Bakary Papa Gassama pour officier cette finale retour de la Ligue des champions d'Afrique. Il sera assisté par les deux Sénégalais Djibril Camara et El Hadji Malik Samb, alors que le Botswanais Joshua Bondo sera le 4e arbitre. Le Zambien Janny Sikazwe a été désigné pour présider l'équipe du VAR (Assistance vidéo à l'arbitrage). La désignation de Gassama a, d'ailleurs, été fortement contestée par l'Espérance qui évoque dans une correspondance à la CAF que l'arbitre en question n'était pas neutre lors de la finale de 2017 en se montrant un peu trop en faveur du Wydad devant Al-Ahly d'Egypte. Le club sang et or a dénoncé, également, un penalty non sifflé en sa faveur lors de la demi-finale aller à Radès contre le TP Mazembe. Décidément, c'est l'hôpital qui se moque de la charité…