Le secrétaire général sortant a porté de lourdes accusations à ses adversaires du parti lors de son discours d'ouverture de 4e congrés du PAM à El Jadida, ce qui a provoqué la colére des militants qui lui sont opposés et précipité le chaos dans la grande salle du Parc d'Exposition Mohammed VI. Lors de son discours d'ouverture du 4e congrés du PAM, Hakim Benchamach a choisi de régler ses comptes avec ses adversaires du courant dit « du future », représenté notamment par la présidente sortante du Conseil national Fatima-Zahra Mansouri, le candidat à sa succession Abdellatif Ouahbi, et le président du Comité préparatoire Samir Goudar. Ses mots incendiaires à leur encontre ont amené les partisans des deux bords à une confrontation directe, gachant la session d'ouverture du congrés. CR: Mounir Mehimdate Le Secrétaire général sortant a déclaré que « le PAM était venu protéger le projet démocratique moderniste des forces de l'islam politique et de ses intérêts connexes », appelant les siens à « faire confiance à la capacité de remporter les échéances futures car rien n'appelle à la défaite ». À cet égard, Benchamach a annoncé son refus de faire du parti un « adepte des arrangements en échange des portefeuilles ministériels et des avantages dans l'administration ». Les dirigeants du PJD n'étaient pas en reste puisque, sans les nommer, le chef sortant du PAM a considéré que « cette logique a été prise par certaines personnes loin d'être des hommes d'Etat et du pluralisme dans le pays, mais qui sont dans la poursuite de l'érdoganisme au Maroc ». CR: Mounir Mehimdate Même si cela « nuirait aux proches », comme il l'a déclaré, Benchamach a indiqué qu'il resterait « fidèle au parti et à ses principes », et qu'il servirait le PAM « depuis n'importe quel endroit ». Il a également exigé que toutes les allégations de manque d'indépendance du PAM et de ses anciens secrétaires généraux au cours des précédents mandats soient examinées, considérant cela comme « une allégation faite par les opposants du parti, utilisée comme une arme psychologique ». Et réponse aux récentes déclarations d'Abdellatif Ouahbi au sujet des anciens patrons du parti, Benchemash a déclar qu' »il est honteux de traiter les anciens secrétaires généraux du parti d'escrocs », estimant plutôt qu'ils sont « les meilleurs produits de l'école politique au Maroc ».