Après l'Afrique et l'Amérique du Sud, le Dakar s'installe dans les dunes saoudiennes. La course s'annonce difficile en navigation de quoi permettre aux concurrents d'apprécier les fabuleux paysages du désert. A noter la présence cette année de Fernando Alonso, double champion du monde de Formule 1. Après onze années de pistes sud-américaines, le Dakar se dispute pour la première fois au Moyen-Orient. L'Arabie Saoudite accueille, en effet, l'intégralité de l'édition 2020 du célèbre rallye raid. Les conditions contractuelles de ce Dakar en Arabie saoudite ne sont pas connues dans le détail. Mais, s'ils sont conscients du caractère controversé de leur choix, les organisateurs préfèrent louer la « volonté d'ouverture » de Riyad, alors qu'un tel événement n'aurait pu se tenir sans les réformes de Mohammed Ben Salmane. Des paysages uniques Et malgré la polémique qui accompagne le rallye, la course attire toujours autant de concurrents. Ils seront 351 équipages dans les catégories autos, motos, camions, quads et SSV au départ de la course, dimanche à Jeddah. Des rives de la mer Rouge, en passant par les grandioses rochers d'Al-Ula et les gigantesques dunes immaculées du Quart vide, la plus grande mer de sable au monde, les plus chanceux rallieront l'arrivée à Al-Qiddiah, 7 800 km et 12 spéciales plus tard. Fernando Alonso en guest star Parmi eux, le double champion du monde de F1 Fernando Alonso fera ses débuts dans la catégorie autos chez Toyota aux côtés de son copilote Marc Coma, quintuple vainqueur de l'épreuve en moto. L'Espagnol, qui essaie de marquer de son empreinte les plus grandes courses du sport automobile, a toutefois prévenu qu'il ne venait pas pour gagner mais plutôt pour profiter de l'expérience Dakar, « la course la plus extrême des sports mécaniques » d'après lui. Pour les favoris, il faudra plutôt regarder du côté du Qatari Nasser Al-Attiyah (Toyota), triple vainqueur de l'épreuve et champion en titre ou encore l'Espagnol Carlos Sainz (Mini).