Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce samedi 4 janvier 2020 Le Matin Le projet de loi relative à l'Ordre national des pharmaciens vient enfin de faire son entrée dans le circuit législatif après son adoption au mois de novembre dernier par le Conseil de gouvernement. Le texte, transféré au cours de la semaine dernière au bureau de la Chambre des représentants, sera bientôt programmé pour discussion en commission. Le nouveau texte, prévoit donc d'actualiser et moderniser le cadre juridique de l'exercice de la profession de pharmacien, en se fixant l'objectif de fournir les moyens et mécanismes permettant aux pharmaciens de se doter d'un organisme professionnel fort et en mesure d'accomplir les tâches que lui confère la loi. La future loi promet par ailleurs une reconsidération de la qualité et de la taille des fonctions de cette instance. La commission régionale unifiée d'investissement de la région Souss-Massa a décidé, lors de sa réunion tenue récemment au siège de la wilaya d'Agadir, d'annuler l'attribution de lots de terrain pour 8 projets industriels. Selon un communiqué du Centre régional d'investissement (CRI) de Souss-Massa, l'annulation de l'attribution de ces lots de terrain, d'une superficie totale de près de 2,6 ha au niveau du Parc industriel intégré d'Agadir, est due au non-respect des engagements par les investisseurs. Cette réunion, tenue sous la présidence du wali de la région de Souss-Massa, gouverneur de la préfecture d'Agadir-Ida Outanane, Ahmed Hajji, a été marquée par l'approbation de 9 projets d'investissement pour un montant de 629 millions de dirhams, devant permettre la création de près de 1.695 emplois directs. Al Bayane Le Conseil de la Concurrence procédera à la conclusion d'un partenariat avec la Délégation de l'Union Européenne au Maroc en vue de réaliser, conjointement, une étude sur l'harmonisation et la convergence de la législation entre le Maroc et l'UE, en matière de droit et économie de la concurrence, a annoncé le président du Conseil, Driss Guerraoui. Ce partenariat vise également à concrétiser un jumelage institutionnel avec l'une des instances nationales de la concurrence de l'Union Européenne, ainsi que l'organisation d'un colloque, en partenariat avec la Délégation de l'Union Européenne, sur « l'impact de la révolution numérique dans le domaine du commerce sur l'économie et le droit de la concurrence au Maroc et en Europe », indique-t-on dans un communiqué du Conseil. Une part de 14% des migrants de retour investissent au Maroc, essentiellement dans le commerce, révèlent les premiers résultats relatifs à la première phase de l'enquête nationale sur la migration internationale réalisée en 2018-2019 par le Haut-Commissariat au plan (HCP). Les principaux secteurs d'investissement sont le commerce avec 25,4%, l'agriculture (17,3%), les cafés et les restaurants (11,4%), l'immobilier (8,7%), la construction (6,7%) et l'industrie (2,9%), fait ressortir l'enquête ayant couvert un échantillon représentatif de 4.635 individus migrants de retour. Selon eux, les raisons les empêchant d'investir au Maroc sont principalement le manque ou l'insuffisance de capital avec 36%, les difficultés et contraintes administratives (15,6%), l'absence de motivations fiscales et d'aides financières (12%), la corruption et le favoritisme (9,5%) et le manque d'expérience ou de formation (6%). L'Opinion La réforme des Chambres de commerce, d'industrie et de services (CCIS) revient à la page. Annoncée en 2018, la refonte a été relancée suite à l'adoption en décembre dernier du projet de loi N° 08.19 modifiant et complétant la loi n°38.12 relative au statut de ces institutions qui devront jouer un rôle primordial pour accompagner le processus d'accélération de la régionalisation avancée. Les CCIS devront être une force de propositions et des acteurs économiques régionaux. « L'objectif est de transformer ces institutions pour en faire un véritable levier de promouvoir l'investissement productif », a déclaré le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy. L'Office des Changes vient d'annoncer l'entrée en vigueur à partir du 1er janvier de nouvelles facilités de change accordées en faveur des personnes physiques résidentes au Maroc. Des facilités stipulées par la circulaire n°3/2020 qui autorise ces personnes disposant de revenus de source étrangère à ouvrir des comptes en devises ou en dirhams convertibles, permet aux Marocains ayant transféré leur résidence fiscale au Maroc de régler les frais et les échéances de crédits liés aux biens immeubles déclarés et relève le plafond de la dotation touristique ainsi que celui de la dotation commerce électronique. Parmi les assouplissements introduits par la circulaire, figure la possibilité d'effectuer des transferts pour le règlement des frais et des échéances de crédits liés aux biens immeubles déclarés par les Marocains ayant transféré leur résidence fiscale au Maroc dans la limite d'un plafond de 5% de la valeur d'acquisition de ces biens. Libération Le Groupe OCP a lancé la 3ème étape de la deuxième phase de son dispositif « Al Moutmir itinérant » dédié à l'arboriculture dans la commune de Sidi Badhaj dans la province d'Al Haouz. Ce deuxième volet accompagne le programme de développement déployé par les ingénieurs agronomes OCP et permettra la promotion auprès des agriculteurs des meilleures pratiques agricoles en vue d'une agriculture prospère et durable, indique l'OCP dans un communiqué. La deuxième phase permet d'élargir le champ d'intervention du programme en visant en plus de la culture de l'olivier, d'autres cultures comme le palmier et le pommier et en intégrant de nouvelles provinces notamment Imouzzer Kandar, Midelt, Guelmim, Zagoura et Guercif. L'édition 2019-2020 d'Al Moutmir Itinérant cible trois grandes familles de cultures à savoir, les céréales et légumineuses, arboriculture et maraîchage. La demande intérieure a affiché un taux d'accroissement de 1,6% au troisième trimestre 2019 au lieu de 5,9% durant la même période de l'année précédente, selon le HCP. Cette demande a ainsi contribué pour 1,8 point à la croissance économique nationale au lieu de 6,4 points une année auparavant, précise le HCP dans sa note d'information sur la situation économique nationale au T3-2019. Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 2% au lieu de 3,6%, contribuant pour 1,2 point à la croissance au lieu de 2,1 points, alors que la consommation finale des administrations publiques a affiché une augmentation de 4% au lieu de 3,7%, avec une contribution à la croissance de 0,8 point au lieu de 0,7 point, selon la même source. Akhbar Al Yaoum Le parti justice et développement (PJD) a relevé, dans une note adressée à Chakib Benmoussa, président de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), que l'un des grands problèmes auxquels sont confrontées les politiques de développement au Maroc est l'écart qui existe entre le rythme croissant des revendications imposées par les transformations sociétales et le rythme que prend la réponse visant à satisfaire ces attentes, ainsi que celui de la création des richesse. Près du quart (23,3%) des non-migrants ont l'intention d'émigrer, selon les premiers résultats relatifs à la première phase de l'enquête nationale sur la migration internationale réalisée en 2018-2019 par le Haut-Commissariat au plan (HCP). L'intention d'émigrer ne varie pas selon le type de ménages. Elle est de 23,3% parmi les non migrants issus des ménages n'ayant aucun migrant (ménage non migrant) et de 23,8% parmi ceux issus des ménages ayant au moins un migrant (ménage migrant). Plus de la moitié (53,7%) ont émigré principalement pour des raisons liées à la recherche d'emploi ou à l'amélioration de leurs conditions de vie. L'éducation ou la poursuite d'études viennent en seconde position avec 24,8% et le regroupement familial ou le mariage sont évoqués par 20,9% d'entre eux. Al Massae La Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) et l'Association nationale des cliniques privées (ANCP) ont convenu d'entreprendre des mesures pour lutter contre les pratiques illégales de facturation, lors d'une réunion tenue dernièrement à Rabat et consacrée à l'amélioration de l'accès des assurés aux prestations de l'AMO dispensées dans les cliniques privées et dans les centres privés d'oncologie. A cette occasion, les modes illégaux de facturation des prestations de l'AMO ayant entraîné la suspension préventive de quelques cliniques du tiers payant ont été abordé, l'ANCP a exprimé sa volonté d'ouvrir une nouvelle page de collaboration avec l'organisme gestionnaire, basée sur le respect de la réglementation en vigueur et sur la modernisation de la gestion des prises en charge. Le Conseil de gouvernement a approuvé le projet de décret n° 2.19.1086 relatif aux attributions et à l'organisation du ministère de l'Intérieur. Présenté par le ministre de l'Intérieur. Le texte prévoit la redéfinition des missions de certaines directions, telles que la Direction générale des affaires intérieures, la Direction générale des collectivités locales, à laquelle sera attribué le nouvel intitulé « Direction générale des collectivités territoriales », afin qu'elle soit en mesure d'accompagner les collectivités territoriales en termes de facilitation de l'exécution de leurs attributions et de gestion de leurs affaires d'une manière démocratique, tout en leur offrant le soutien et l'expertise nécessaires à la mise en œuvre de leurs plans de développement, indiqué le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement, El Hassan Abyaba, dans un communiqué lu lors d'un point de presse tenu à l'issue du Conseil. Al Ahdath Al Maghribia Le Conseil de gouvernement a adopté le projet de décret n° 2.19.1083 fixant les éléments constituant l'indice des prix à la consommation (IPC). Ce décret abroge le décret n° 2.09.529, publié le 23 novembre 2009 relatif à l'actuel IPC, qui avait institué l'année 2006 comme année de base, a indiqué le porte-parole du gouvernement, El Hassan Abyaba, dans un communiqué lu lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement. Le texte prévoit la création d'un nouvel IPC qui fixe 2017 comme année de base, et qui sera publié par le Haut-Commissariat au plan (HCP) conformément aux normes spéciales de diffusion des données (NSDD) adoptées par le Fonds monétaire international (FMI). Le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement, El Hassan Abyaba, a évoqué lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement, que l'heure légale pourrait revenir sur la table des discussions. Le ministre à indiqué dans ce sens que le sujet n'est pas à l'ordre du jour actuellement, mais que cela se fera en temps voulu, et ce, à travers un débat qui prend en considération les intérêts du Maroc. Al Alam Les investissements relatifs aux projets ferroviaires réalisés dans la région Casablanca-Settat ont atteint environ 10 milliards de dirhams, avec notamment la programmation d'un investissement de 3,8 MMDH prévue pour relier l'aéroport Mohammed V à la LGV, a indiqué le ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau, Abdelkader Amara. Bank Al-Maghrib (BAM) vient de mettre en service un nouvel indice monétaire de référence au jour le jour, dénommé Monia (Moroccan Overnight Index Average) en remplacement de l'ancien taux de référence du marché Repo. Pour les responsables de la banque centrale, « le nouvel indice «Monia» vise à renforcer la transparence des opérations sur le marché monétaire et son approfondissement par le développement d'un ensemble plus large de produits et d'instruments pour les acteurs du secteur financier. Il s'inscrit également dans le cadre des évolutions opérées au niveau international, avec en particulier l'introduction de taux de référence sans risque ». Rissalat Al Oumma Le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, représenté par le directeur des Ressources humaines, a présenté une offre aux syndicats de l'enseignement les plus représentatifs, lors d'une rencontre tenue à Rabat. Il s'agit notamment de l'accès à l'administration pédagogique après avoir réussi le concours pour les titulaires d'une licence et qui justifient d'une ancienneté de 6 ans minimum, indiquent des sources syndicales. Pour ce qui est des adjoints techniques et administratifs, le ministère de tutelle a réitéré l'offre précédente relative à l'intégration dans le statut des fonctionnaires de l'Education nationale et la création d'une nouvelle échelle pour cette catégorie, en plus de l'ouverture des perspectives d'avancement jusqu'à l'échelle 10. Une enveloppe budgétaire de 156 MDH sera mobilisée pour la construction de 16 nouveaux établissements scolaires en 2020 par l'Académie régionale de l'éducation et de la formation de Rabat-Salé-Kénitra. Il s'agit de deux écoles primaires, six écoles communales, trois collèges, un autre avec internat, trois lycées avec internats et un autre sans internat, selon le Plan d'action 2020 de l'AREF de Rabat-Salé-Kénitra présenté jeudi à Rabat lors d'une conférence de presse par le directeur de l'Académie, Mohamed Aderdour. La création de ces établissements s'inscrit dans le cadre du premier axe de la loi garantissant la mise en œuvre effective, académique et homogène de la vision stratégique de la réforme du système éducatif relative notamment à la promotion de l'équité et de l'égalité des chances en matière d'accès à l'éducation et à la formation afin de rendre obligatoire l'accès généralisé à l'éducation pour la catégorie d'âge de 4 à 15 ans. Bayane Al Yaoum Une convention de partenariat a été signée pour la création d'un centre de la deuxième chance-nouvelle génération dédié aux métiers de l'Intelligence artificielle (IA) à l'école Al Hotaya à la direction provinciale Casa-Anfa. Le futur centre va cibler, tout particulièrement, les élèves de moins de 18 ans issus de catégories sociales précaires et en situation d'abandon scolaire pour diverses raisons, ainsi que la formation de 50 enseignants par an dans le domaine de l'IA. Mettant à contribution l'Académie régionale d'éducation et de formation (AREF) de Casablanca-Settat, la direction de l'éducation non formelle, la direction provinciale Casa-Anfa et l'association « Groupe technique spécialisé en intelligence artificielle », la convention a été signée au cours d'une cérémonie présidée par le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi, en présence notamment du Wali de la région de Casablanca-Settat, Gouverneur de la préfecture de Casablanca, Said Ahmidouch. Le président de l'Instance nationale de la probité de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Bachir Rachdi a estimé que l'étude des dernières politiques et des mesures de lutte contre la corruption a permis de constater un décalage entre les efforts fournis et les résultats ressentis et de conclure que l'approche segmentée ne répondait pas aux attentes espérées. En effet, pour des politiques publiques cohérentes qui englobent l'ensemble des aspects aussi bien la prévention, la sensibilisation que les aspects de répression et des actes de corruption, il était nécessaire d'adopter « une approche participative par l'implication du secteur privé, la société civile avec l'ensemble des secteurs gouvernementaux et des institutions nationales concernés », a relevé Rachdi dans une déclaration à la presse. Al Ittihad Al Ichtiraki L'encours de la dette extérieure publique a atteint plus de 334,95 milliards de dirhams (MMDH) à fin septembre 2019, selon les données de la Direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE). Au terme des neuf premiers mois de 2019, l'encours de la dette extérieure du Trésor s'est établi à 151,4 MMDH et celui de la dette extérieure des emprunteurs publics hors Trésor à 183,5 MMDH, relève la DTFE dans son bulletin trimestriel de la dette extérieure publique. Lors de cette période, les ressources issues des emprunts extérieurs du secteur public ont porté sur un volume global de 22 MMDH: 10,5 MMDH mobilisés par le Trésor et 11,5 MMDH au profit des projets des EEP. Les migrants actuels sont majoritairement jeunes, de sexe masculin et mariés, selon les premiers résultats relatifs à l'enquête nationale sur la migration internationale réalisée en 2018-2019 par le HCP. Plus des deux tiers sont des hommes (68,3%), relève l'enquête ayant couvert un échantillon représentatif de 11.780 migrants actuels, faisant savoir que la proportion des femmes atteint son niveau le plus élevé parmi les 30-39 ans (34,4%) et le plus faible parmi les 60 ans et plus (2,9%). Pour ces migrants, un sur quatre est un jeune âgé de 15 à 29 ans (27%), les femmes sont relativement plus nombreuses que les hommes dans cette tranche d'âge, avec respectivement 32,8% et 24,4%, fait observer la même source.